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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Figure bien connue des médias et appréciée des Français, Maïtena Biraben signe son retour sur le devant de la scène avec son livre « La femme invisible ». Elle y évoque son cap de la cinquantaine et comment elle a vécu ce passage, notamment sur le plan de la libido. Et autant dire que la célèbre animatrice n’a rien perdu de son franc-parler si connu !
Très en vue dans les années 2000 sur France Télévisions et sur France 5, Maïtena Biraben a trouvé un écho favorable chez les Français en raison de sa personnalité cash et transparente. Plus discrète ces dernières années, celle qui est aussi productrice a pris du recul vis-à-vis des caméras, mais elle n’en reste pas moins la même – et son livre « La femme invisible » le prouve !
Dans cet ouvrage, la femme de médias affirme ne pas supporter d’être « assignée à être jeune et jolie », et revendique un vieillissement heureux et épanoui. Décomplexée vis-à-vis du temps qui passe et de son évolution personnelle, Maïtena Biraben n’esquive aucun sujet, même pas celui souvent tabou de la sexualité.
Maïtena Biraben évoque sa poussée fulgurante de libido
Invitée de « Quelle Epoque » ce samedi soir, elle a ainsi raconté comment, durant la ménopause, elle a été prise d’une libido incroyable, et difficile à gérer :
La ménopause, c’est les hormones qui s’effondrent, tout change. Et quand vous avez des baisses d’oestrogène, vous avez comparativement une montée de libido et de testostérone. Et je me souviens vraiment, j’ai passé 3 semaines où je pouvais parler avec n’importe qui, je croisais quelqu’un, je me disais : « Je m’en fous de ce qu’il/elle me dit, il faudrait que je couche en fait ».
Et je me suis dit, c’est ça un être garçon ! C’est un enfer ! Quoi que que ce soit qu’on te dise, quelle que soit la personne en face de toi… Ça veut pas dire que je l’ai fait, mais en tout cas j’en crevais d’envie. Quelle que soit la personne avec qui je parlais, je me disais : « Faut que je baise, faut que je baise ! »
Des propos crus mais très honnête, avec comme trame de fond un message à faire passer : non, la sexualité des femmes ne s’arrête pas après 50 ans. L’ancienne star de Canal+ a ainsi confirmé :
Tout est faux dans le récit des femmes de nos âges, qui ne passe que par le négatif, que par la perte, que par le moins.
Une prise de parole appuyée par Cristina Cordula et Adriana Karembeu, même si la première concernée a précisé qu’elle avait certes connu cette phase, mais « pas à ce point-là ». Récemment, c’est également Sophie Davant qui s’était exprimée selon la même ligne de conduite, signe de la fin d’un tabou sur ce sujet.
Maïtena Biraben l’assure : la cinquantaine est un « âge jubilatoire », « une crise d’adolescence avec un cerveau », et elle ne veut s’imposer aucun tabou, pas même celui de la sexualité. Une parole libérée à saluer, qui s’agite à celle d’autres stars de plus de 50 ans, et qui contribue assurément à faire avancer les choses !
