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Il y a près d’un an, les Warriors remportaient leur 3ème bague en 4 saisons, et Kevin Durant en profitait pour rafler un second titre de MVP des Finales. L’occasion pour lui de revenir avec émotion sur son parcours dans la grande ligue.
À 30 ans, Kevin Durant semble au sommet de son art. L’ailier des Warriors enchaîne depuis maintenant trois saisons les réussites du côté de Golden State : une première bague NBA en 2017 accompagnée d’un premier titre de MVP des Finales, prouesse réitérée l’année suivante en devenant à nouveau MVP des Finales dans le couronnement 2018 des Warriors.
Une pluie de succès qui pourrait donner la grosse tête à certains joueurs, surtout lorsqu’on connait le passif – d’éternel n°2 – souvent attribué à KD. Mais le natif de Washington garde la tête sur les épaules, comme il l’expliquait encore après le sacre de l’année dernière dans des propos relayés par Sports Illustrated :
Kevin Durant: « I feel indebted to the game. It saved my life, changed my life. I thought I would live in Maryland my whole life… I’m just forever grateful. Championships and stuff means a lot, but picking up a basketball changed my family’s life. This is the cherry on top. »
— Ben Golliver (@BenGolliver) 9 juin 2018
Je me sens redevable envers ce jeu. Il m’a sauvé la vie, il a changé ma vie. Je pensais vivre au Maryland (ndlr : l’état dans lequel KD a grandi) toute ma vie… Je suis juste reconnaissant pour toujours. Les championnats et les distinctions signifient beaucoup, mais le ballon de basket a surtout changé la vie de ma famille. Et ça, c’est la cerise sur le gâteau.
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La famille de Durant a toujours tenu une place très importante dans la vie et la carrière du joueur. En 2014, lorsqu’il devenait pour la première fois MVP de saison régulière, il dédiait cette réussite à sa mère, dans le désormais très célèbre :
« Mom, you the real MVP »
En 2017, au moment de sa première bague NBA, il rappelait également à sa mère une promesse de gamin à la fois rêveur et ambitieux :
« On l’a fait, je te le disais quand j’avais 8 ans, on l’a maintenant »
Deux décennies plus tard, le belle histoire continue et n’est peut-être même qu’à l’aube de nouveaux succès.
Durant est donc un bel exemple de réussite, mais aussi de persévérance : s’accommoder de la pression médiatique, se faire une place de choix dans une superteam et surtout la porter vers 2 succès consécutifs, tout le monde n’en est pas capable. Et le plus grand dans tout ça, c’est d’avoir su garder les pieds sur terre, au plus proche de ses valeurs.
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