NBA – Le classement des 30 meilleurs duos actuels (n°20 à 11)

James Harden en discussion avec Russell Westbrook lors du Game 1 entre les Los Angeles Lakers et les Houston Rockets, lors des playoffs NBA 2020
Jesse D. Garrabrant

En faisant ressortir les actuels deux meilleurs joueurs de chaque équipe, nous avons classé les 30 duos de la ligue, du moins bon au meilleur. Les critères ? Leurs performances récentes, leur force de frappe, mais aussi leur potentiel à court ou moyen terme. Voici la deuxième partie de notre classement, de la place 20 à 11.

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20. Brandon Ingram & Zion Williamson (New Orleans Pelicans)

Tout comme le duo Morant/Jackson, celui composé d’Ingram et Zion est destiné à grappiller un paquet de places lors des années à venir. L’un des scoreurs les plus purs d’un côté et la future star de la NBA de l’autre. La fluidité alliée à la puissance. Les Pelicans possèdent là un potentiel hors-norme et une complémentarité évidente bonifiée par la présence de Jrue Holiday, et ça ne demande qu’à dominer. Mais leur expérience commune ne se limite pour l’instant qu’à une vingtaine de matchs, ils vont devoir prouver et gagner des matchs ensemble.

19. Devin Booker & Deandre Ayton (Phoenix Suns)

Impériaux et invaincus durant la bulle, les Suns ont démontré toutes leur capacités. Déjà auteur d’une superbe fin de saison régulière pré-confinement, Deandre Ayton y a confirmé son statut de pivot du présent et de l’avenir en soutien de l’un des scoreurs les plus talentueux du circuit. En pleine possession de ses moyens, Booker semble entrer dans son prime et il va désormais lui falloir devenir un meilleur leader et se rendre enfin en playoffs.

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18. Karl-Anthony Towns & D’Angelo Russell (Minnesota Timberwolves)

Ces deux-là n’ont pu performer qu’une seule fois côte à côte depuis l’arrivée de D-Lo en provenance de Golden State. Jusqu’ici, très difficile de juger leur association donc mais le potentiel est incroyable et avec une bonne préparation, nul doute qu’ils puissent être aussi complice sur le terrain que dans la vie. Sur le papier, le mariage des deux talents est effrayant et pourrait enfin composer la recette miracle pour un retour des Timberwolves au premier plan.

17. Trae Young & John Collins (Atlanta Hawks)

29 points et 10 passes pour Ice Trae, 21 points et 10 rebonds pour John Collins, les moyennes statistiques sont hors du temps pour un si jeune duo. Les victoires ne sont pas encore là mais les circonstances étaient atténuantes avec la longue absence de Collins en début de saison. Healthy, avec plus d’expérience, une bonne draft des Hawks et le retour de Clint Capela, ce duo doit ramener les Hawks au sommet dans une conférence Est qui va commencer à s’ouvrir pour quelques franchises.

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16. Bradley Beal & John Wall (Washington Wizards)

À 100%, cette paire serait évidemment plus aux portes du top 5 que du top 15. Mais voilà, il ne faut pas oublier que John Wall n’a plus foulé un parquet depuis bientôt 2 ans et nous laisse dans l’incertitude. À seulement 30 ans et dans un environnement totalement familier avec peu de concurrence, il serait tout de même mal vu de l’enterrer et de ne pas croire en un retour revanchard du meneur. Sans lui, Bradley Beal a porté les Wizards jusque dans la bulle avec un faible supporting cast. Deuxième meilleur marqueur de la ligue et plus fort que jamais, la reformation de son alliance avec Wall pourrait être redoutable.

15. Chris Paul & Shai Gilgeous-Alexander (Oklahoma City Thunder)

Encore un backcourt bien costaud. L’expérience et l’intelligence de CP3 alliées à la fougue et la percussion de SGA ont fait des étincelles lors d’une saison prodigieuse des hommes de Billy Donovan. Le jeune canadien a su faire des sacrifices en changeant de poste et en acceptant de beaucoup moins porter la balle pour mieux compléter son nouveau mentor, transformant un assemblage peu emballant à première vue en un véritable serpent à deux têtes. Mais avec CP3 au coeur des rumeurs, pas certain qu’ils rejoueront ensemble un jour.

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14. Joel Embiid & Ben Simmons (Philadelphia 76ers)

Malgré un imposant Jojo Embiid, les 76ers n’ont pas fait long feu au premier tour des playoffs, sans Ben Simmons. Le Camerounais et l’Australien ont perdu une occasion de déjouer les pronostics et de faire valoir la force de leur tandem. Leur histoire commune est faite de hauts et de bas et leur complémentarité est souvent remise en question, ce qui ne joue pas en leur faveur. Les rumeurs de trade vont bon train mais les Sixers vont devoir y réfléchir à plusieurs fois avant de casser leur alliage principal, car un trade infructueux pourrait leur infliger d’éternels regrets. Ceux de n’avoir jamais su faire fonctionner de manière optimale une équipe avec deux talents aussi supérieurs.

13. Pascal Siakam & Kyle Lowry (Toronto Raptors)

Tous les deux All-Stars cette saison, Siakam et Lowry ont joué les patrons après le départ de Kawhi Leonard afin de garder Toronto au top de la conférence Est. Une mission qui était loin d’être gagnée mais qui a été brillamment remplie. Portés par leur statut de champion, ils ont prouvé qu’ils n’étaient pas rassasiés et qu’il faut encore compter sur eux. Reste à savoir combien de temps Lowry (34 ans) pourra résister à la force du temps.

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12. James Harden & Russell Westbrook (Houston Rockets)

À première vue, ce duo a de quoi être le plus indéfendable de la ligue. Malheureusement, Westbrook a encore montré ses limites tant sur la gestion du jeu que sur sa capacité à évoluer aux côtés d’une autre superstar comme Harden. Dominant en saison régulière, le backcourt texan a de nouveau dû se résoudre à une déconvenue en playoffs, eux qui, l’un comme l’autre, n’ont plus revu les finales NBA depuis leur défaite commune face à Miami en 2012 sous le maillot du Thunder. Avec l’effectif en place, Houston n’a plus le coffre pour aller chercher un titre et Westbrook doit évoluer dans son approche des échéances cruciales, sinon ce sera constamment voué à l’échec.

11. Donovan Mitchell & Rudy Gobert (Utah Jazz)

Sur ces dernières années, le pivot français et son coéquipier forment sans doute le tandem le plus régulier, à défaut d’être le plus dominant. Depuis trois ans exactement, ils sont les chefs de file d’une équipe qui optimise ses qualités. Difficile de les placer plus haut car dur de les imaginer faire beaucoup mieux avec l’effectif en place. Avec les forces actuelles, Utah semble destiné à continuer à sortir au 1er ou 2e tour des playoffs. Même avec un Donovan Mitchell d’une autre planète, ça a encore été le cas cette année face à Denver.

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