NBA – La faiblesse que les Lakers ont transformée en force

Kyle Kuzma, LeBron James, Dennis Schroder, Anthony Davis et Marc Gasol
(DR)

Bien qu’ils aient été sacrés champions au terme d’une saison aussi mouvementée qu’historique, les Lakers affichaient un vilain défaut dans leur jeu l’an dernier, qu’ils ont tenté de corriger à l’intersaison. Un premier bilan des courses permet d’affirmer qu’ils y parviennent.

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Pour leur première saison commune, LeBron James et Anthony Davis n’ont à coup sûr pas déçu. Chargés de ramener le trophée Larry O’Brien à Los Angeles, les deux superstars ont rempli avec brio leur mission. Que ce soit par leurs performances individuelles, ou leur entente mutuelle, tout s’est déroulé pour le mieux pour eux.

En revanche, si cela ne les a pas empêché d’offrir aux Lakers le 18ème titre de leur histoire, leur manque de supporting-cast a souvent été pointé du doigt durant leur campagne. Face à ce constat, les dirigeants – Rob Pelinka en tête – ont cherché à renforcer le banc durant l’intersaison. C’est en ce sens que Montrezl Harrell et Wes Matthews ont débarqué dans l’équipe.

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Dans le même temps, le retour d’Alex Caruso sur la touche suite à l’arrivée de Dennis Schröder, et le rôle plus important conféré à Talen Horton-Tucker dans la rotation, entraient dans cette démarche. Et après avoir affiché une pâle 11ème place au classement des meilleurs bancs en 2019-20 (39.3 points par match), ils en occupent désormais… la 2ème (41.0 ppm).

Les 3 rencontres disputées depuis le All-Star Break ont particulièrement mis en lumière cette progression, avec en moyenne 64.3 inscrits par les remplaçants. Faute de pouvoir compter sur des joueurs clés comme A.D, Marc Gasol ou Caruso, les Angelinos s’en sont remis à leurs seconds couteaux. Trois d’entre eux ont particulièrement répondu présent : Montrezl Harrell, Kyle Kuzma et Talen Horton-Tucker.

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Mardi, face à Minnesota, ils ont par exemple à eux seuls dominé dans les grandes largeurs l’ensemble du banc des Timberwolves (57-32). Et si ce chiffre collectif ne suffit pas à leur rendre justice, leurs stats individuelles sur les 3 derniers matchs devraient faciliter la chose. À commencer par celles de Harrell, sujet de tous les compliments actuellement à L.A.



Après avoir conclu la 1ère partie de saison avec une perf à 26 points et 12 rebonds, le big man a poursuivi sur cette lignée avec des moyennes de 23.0 points, 5.0 rebonds, et un pourcentage au tir fou de 73.2%. Sa rugosité et sa hargne dans la peinture en font une arme offensive de choix pour ses coachs, qui doivent s’extasier devant ses récentes prestations.

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Promu starter à quelques reprises ces derniers mois, Kyle Kuzma semble quant à lui avoir vraiment trouvé sa place dans la 2nd unit. Il tourne ainsi à 19.0 points et 7.0 rebonds depuis le Break, le tout à 53.3% derrière l’arc. Ses qualités lui permettent qui plus est de terminer les rencontres sur le parquet. Face à Indiana, ses 15 points plantés dans le 4QT ont en grande partie permis aux Purple&Gold de l’emporter.

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Enfin, l’invité surprise de la saison, THT, ne s’est pas montré en reste sur la période. Profitant de ses 23.8 minutes de moyenne, il a pu amèner pas moins de 13.3 points (57.7% au tir), 4.3 rebonds et 4.7 passes par match. C’est avant tout dans ce dernier domaine qu’il s’est distingué, avec un career-high à 10 assists contre les Warriors. De quoi venir compléter un « Big-Three du banc » qui doit donner le sourire au front office.

Appelés à renforcer la force de frappe offensive de leur rotation l’automne dernier, les Lakers récoltent aujourd’hui les fruits de leur travail. Reste à espérer que ce beau visage se poursuivra suite aux retours des quelques titulaires absents.

Analyses Los Angeles Lakers NBA 24/24

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