Michel-Edouard Leclerc révèle sa technique pour payer moins cher en magasin : « Si on…

Michel-Edouard Leclerc
France Télévisions (DR)

Tandis que l’inflation est repartie à la hausse et que le panier de courses des Français n’en finit plus de s’en envoler, Michel-Edouard Leclerc a de nouveau pris la parole pour taper du poing sur la table. D’après l’homme d’affaires, la solution serait pourtant toute simple, mais elle n’est pas appliquée faute de volonté des uns et des autres. Rageant.

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« Et ça continue, encore et encore. C’est que le début, d’accord, d’accord ». Il ne s’agit pas seulement des paroles d’une chanson de Francis Cabrel, mais bien d’un constat sur la situation de l’inflation et de la hausse des prix en France. Alors que le gouvernement avait juré que la situation s’améliorerait à partir du mois d’août, il n’en est rien, et la population continue de le payer au prix fort.

Michel-Edouard Leclerc indique comment faire baisser les prix

Une situation qui déplaît particulièrement à Michel-Edouard Leclerc, grand patron de la célèbre enseigne. Ces dernières semaines, il avait déjà indiqué à plusieurs reprises que les différents acteurs de la grande distribution ne jouaient pas le jeu pour baisser les prix, ce qui se répercutait évidemment sur les Français, et notamment les plus démunis. Invité de BFM TV, il a poursuivi en ce sens ce vendredi :

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Il faut revisiter les lois françaises, trop inflationnistes. Elles ont été faites à une période de déflation, et sont désormais obsolètes. Les négociations ne se font pas suffisamment en temps réel, et le consommateur est le dindon de la farce. L’inflation, c’est un impôt qui n’est pas discuté au Parlement, inégalitaire, qui touche particulièrement les populations les plus pauvres et les plus démunies. Aujourd’hui, on devrait être en mode combat contre l’inflation.



Leclerc en veut particulièrement à une loi qui interdit les promotions au-delà d’un certain niveau sur de nombreux produits. Il s’est ainsi emporté :

Est-ce que vous trouvez normal qu’il y ait une loi française qui oblige les commerçants français à prendre 10% de marges minimum sur des produits alimentaires alors que l’inflation est à 17% ? Est-ce que vous trouvez normal à l’heure où les pouvoirs publics nous téléphonent pour nous dire que ce serait bien de faire des opérations à prix coûtant, mais que dans le même temps, je dois limiter mes promotions sur les produits agricoles, sur les produits agroalimentaires ou encore sur les produits d’entretien ?

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Alors que solution pour baisser les prix et faire payer moins cher leur plein de courses aux Français ? L’homme d’affaires préconise de « négocier tout le temps, comme cela se fait partout en Europe ». Les prix pourraient ainsi fluctuer au jour le jour, et les baisses pourraient être répercutées, soulageant ainsi les consommateurs. Mais on en est bien loin à l’entendre :

Depuis douze mois, le prix du tournesol a ainsi baissé de 29%, le blé de 27% et l’huile de colza de 23% dans les faits, mais pas encore dans les supermarchés. Normalement, si on négociait au jour le jour, on pourrait déjà baisser les prix.

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La France est-elle prisonnière de l’éternelle complexité de sa bureaucratie et de son manque d’adaptabilité ? C’est l’avis de Michel-Edouard Leclerc, qui s’offusque de voir que des baisses très significatives de certaines denrées ne se sont en rien répercutées dans les magasins. Après cette explication, on comprend mieux pourquoi le businessman estime que le consommateur est « le dindon de la farce »…

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