À 71 ans, Christian Clavier sans pitié sur ses acolytes du Splendid : « Sincèrement, je…

Christian Clavier
France Télévisions

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Alors qu’il est de nouveau en haut de l’affiche avec « Cocorico », aux côtés de Didier Bourdon, Christian Clavier n’échappe évidemment pas aux questions sur le Splendid, qui a marqué sa vie et défini sa carrière. Mais la dernière réponse du principal intéressé a de quoi refroidir les inconditionnels de la célèbre troupe…

Publicité

Depuis 40 ans, aucun acteur n’a signé plus de films ayant dépassé les 6 millions d’entrées. Véritable machine à succès au cinéma, avec des films comme « Les Visiteurs », la saga des « Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu », ou encore « Les anges gardiens », Christian Clavier n’a plus à prouver que pour réussir à empiler des entrées en salle, mieux vaut faire appel à lui.

S’il s’est diversifié au fil des années, avec une cadence d’ailleurs soutenue, l’acteur de 71 ans est toujours ou presque renvoyé au Splendid. Il faut dire que c’est aux côtés de Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Gérard Jugnot et consorts que le Parisien a vu sa carrière décoller. 40 ans plus tard, les deux premiers « Bronzés » et « Le père Noël est une ordure restent d’ailleurs des standards.

Publicité

Christian Clavier met une douche froide à ses camarades du Splendid

Pour autant, l’ancien compagnon de Marie-Anne Chazel n’est pas du genre nostalgique, bien au contraire ! Invité de RTL ce lundi 5 février, il a ainsi fait comprendre qu’une nouvelle collaboration n’était pas à l’ordre du jour.

Tout ce qui consiste à dire « vous allez vous retrouver »… Il n’y a aucune obligation, et ça ne compte pas. Je n’entends pas ces choses-là et je pense que ça n’a aucun intérêt pour le public, même s’il le désire beaucoup.



Étayant ensuite son propos, Clavier a toutefois laissé la porte ouverte en cas d’idée géniale pour faire un film solide :

Si je viens en disant : « Il y a un vrai bon scénario et on se retrouve ensemble » alors à ce moment-là, j’ai le sentiment de faire une vraie démarche authentique qui va convenir au public. Sinon honnêtement, sincèrement, je m’en fous.

À l’évidence, et même s’il n’a pas cité cet exemple précis, Clavier est encore marqué par les « Bronzés 3 », qui ne sont pas franchement restés dans les annales. De ce point de vue, l’acteur rejoint d’ailleurs Michel Blanc, qui s’était montré sévère avec le long-métrage dans les colonnes du JDD et de Canal+ :

Publicité

Je n’y participerai pas, c’est fini. Cela n’engage que moi, attention. Ce serait aller dans le mur. A notre âge, nous donnerions l’impression de nous raccrocher aux branches. Je ne suis pas fou du 3, alors le 4, ce n’est pas possible.

J’ai été un peu traumatisé par les suites. Pour les Bronzés 3, on n’avait pas le choix. On voulait retravailler ensemble, on a essayé d’écrire autre chose, et tout le monde nous disait : « Ce n’est pas ce qu’on te demande ». On a fait au mieux.

Les Bronzés 1 et 2 étaient une écriture collégiale, avec des gens qui avaient le même état d’esprit. Puis chacun a pris sa personnalité petit à petit. Alors quand on revient pour écrire ensemble, on s’aperçoit, sans jugement de valeur, qu’on ne va pas tous dans la même direction. Ça donne un patchwork, et c’était très compliqué.

Publicité

Vous l’aurez aisément compris : Christian Clavier, comme Michel Blanc, n’attend pas avec impatience de réunir la bande – bien au contraire. Les fans peuvent toutefois se consoler avec les nombreuses rediffusions des classiques du Splendid, en attendant, peut-être, que la tendance s’inverse et qu’un ultime projet soit mis en route d’ici quelques années.

Pop culture

Les dernières actus