NBA – Après son carnage contre Chet Holmgren, Victor Wembanyama sans détour : « À mes yeux…

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Au fur et à mesure que la saison avance, Victor Wembanyama semble de plus en plus se rapprocher du titre de Rookie de l’Année. Son dernier gros match face au Thunder l’a d’ailleurs confirmé. Le prodige français a cependant mis les choses au clair devant les journalistes.

En début de saison, les attentes étaient immense autour de Victor Wembanyama. Parmi ceux qui disaient le plus grand bien du pivot des Spurs, certains affirmaient carrément qu’on tenait en lui un candidat au titre officieux de meilleur joueur de l’histoire, une fois sa carrière terminée. De quoi ajouter un peu plus de pression sur ses grandes épaules…

Mais alors qu’on se trouve actuellement dans le dernier tiers de la campagne régulière, il semblerait que l’intéressé ait parfaitement su s’en accommoder. Sa franchise est certes dernière à l’Ouest (12 victoires pour 48 défaites), mais le Français domine totalement sa cuvée de draft avec plus de 20 points, 10 rebonds, 3 passes et trois contres de moyenne. Difficile de suivre sa cadence, même pour un Chet Holmgren.

Victor Wembanyama intransigeant sur la régularité

Principal rival du V dans la bataille pour le Rookie de l’Année, l’intérieur d’OKC réalise également une très bonne saison mais se voit peu à peu distancé. Le Tricolore a d’ailleurs envoyé un énorme message aux votants en lâchant une prestation historique face au Thunder, lors de son dernier match. Interrogé en conférence de presse, l’ancien joueur de Boulogne-Levallois a toutefois lâché une mise au point assez remarquable :

À mes yeux, les grands joueurs, surtout aujourd’hui, quand vous voyez Embiid, Shai, Giannis,…. Ils ne marquent pas 30 points, puis 15, puis 20. Ils marquent 30 points tous les soirs. Dans cette ligue, le succès se joue sur les 82 matchs, vous devez l’avoir à chaque match. Ils ne se contentent pas d’être performants quelques fois. J’aimerais suivre leur exemple.

Je ne me pose même pas la question de savoir si la course est terminée ou non, car je veux gagner des matchs et il nous en reste 22. Je dois donc continuer à être performant.

Décidément, Wemby n’est pas un débutant comme les autres. Rappelons qu’il n’a toujours que 20 ans… Sa maturité est pour le moins impressionnante.

La pépite de San Antonio le sait bien, c’est autour de lui que se construit l’avenir de sa franchise. Mais en gros compétiteur qu’il est, c’est avant tout des titres collectifs qu’il veut glaner dans le Texas. Pour cela, il faut être régulier et en bonne santé, comme il l’a si justement martelé. Étant donné qu’il n’a raté que très peu de matchs et au vue de ses prestations parfois à la limite de l’indécence, on peut dire qu’il fait le travail.

Victor Wembanyama ne s’en est jamais caché, il place la victoire au-dessus du reste et avant de s’occuper du ROY, il aimerait surtout terminer la saison sur une note positive avec les Spurs. Et en ce qui le concerne, on imagine de toute façon qu’il vise des sommets individuels bien plus élevés que celui du Rookie de l’Année…