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Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web
Voix particulièrement influente dans le milieu de la grande distribution, et plus encore depuis la période de crise post-Covid, Michel-Edouard Leclerc utilise sa plateforme pour tenir les Français informés des tendances liées à l’inflation. Récemment, et à l’heure où des ménages peinent à joindre les deux bouts, le businessman a été honnête sur la situation actuelle.
Entre le Covid, la guerre en Russie et une période globalement chamboulée sur le plan géopolitique et financier, l’inflation a été galopante ces dernières années. Bilan : de nombreux foyers français sont pris à la gorge, et peinent à encaisser la terrible hausse de certains produits. Un état de fait bien connu de Michel-Edouard Leclerc, qui reste engagé pour influer au mieux sur la situation.
Tandis que RTL a fait savoir après avoir mené une enquête que l’inflation repartait à la hausse en mai (une rengaine décidément interminable), l’homme d’affaires septuagénaire a choisi de prendre la parole pour distiller quelques informations. Et pour une fois, elles ne sont pas trop mauvaises !
La bonne nouvelle de Michel-Edouard Leclerc pour les Français
Invité de CNEWS tout récemment, à l’issue d’une âpre période de négociation qui l’a vu monter au créneau à plusieurs reprises, le patron de la première enseigne d’hypermarchés de France a affirmé que l’inflation devrait revenir à une certaine normale :
Aujourd’hui, on a passé une période de négociation qui a été très dure, beaucoup plus longue et plus difficile que ce que l’on croit. Et je peux vous confirmer que l’inflation n’excédera pas 2% à 3%, peut-être 2,5%, en moyenne dans nos hypermarchés, alors même que nous avons accepté des hausses importantes du monde agricole et des PME. On a pas mal castagné avec les multinationalistes.
On ne va pas revenir en arrière, il ne va pas y avoir des baisses spectaculaires, mais on n’aura plus ces 21% en deux ans qu’ont connu les consommateurs français.
Si la nouvelle est plutôt rassurante, il n’en demeure pas moins que certains produits continueront à voir leur prix grimper de manière significative. Alors quels sont-ils plus précisément ? C’est la question qu’a posée Laurence Ferrari à l’homme d’affaires, qui a répondu :
On nous fait le coup de l’augmentation de l’huile d’olive, on va y regarder de plus près. Peut-être que c’est vrai que le cours augmente, mais enfin les grands producteurs d’huile d’olive n’achètent pas non plus en haut des cours, donc ils ont du stock. Bref, on va regarder ça.
Si Leclerc n’en a pas dit davantage sur les produits amenés à croître encore, il a en revanche mentionné la baisse spectaculaire du cours des céréales, ce qui pourrait avoir de réelles conséquences positives que voici :
Et puis surtout, il y a eu des baisses sur des grands marchés de matières premières comme les céréales, et il faut en faire profiter les consommateurs. Personne n’a oublié qu’on nous a obligés à augmenter les pâtes quelques fois de 30% à 40%. Donc aujourd’hui, il faut un effet retour pour les consommateurs français.
Après plusieurs années de galère et de hausse infinie des prix ou presque, l’heure semble être à un certain retour à la normale, avec quelques possibles bonnes nouvelles pour les Français en rayon. Il convient de rester prudent au regard de certains effets d’annonce qui ont fait « pschit » par le passé, mais ces propos de Michel-Edouard Leclerc sont plutôt encourageants !
