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Devenu un véritable phénomène de la ligue, Giannis Antetokounmpo était pourtant arrivé dans un relatif anonymat en NBA. Aujourd’hui, retour sur un passage assez amusant de la saison rookie du Greek Freak.
Nous sommes en 2013-14, Giannis Antetokounmpo réalise sa première saison en NBA après avoir été drafté en 15ème position par les Bucks. Encore très loin du niveau qu’il présente actuellement, le Grec est cependant un phénomène physique qui fait déjà saliver la franchise du Wisconsin. Âgé de 19 ans, Giannis n’avait jamais joué au-delà de la deuxième division grecque avant son arrivée dans la grande ligue.
Néanmoins, il surprendra tout le monde lors de sa saison rookie et montrera déjà tout le potentiel qui est en lui (6.8 points, 4.4 rebonds et 2 passes en moyenne). Le Grec a connu une enfance compliquée, n’ayant notamment aucun papier d’identité jusqu’à ses 18 ans. Pour aider sa famille à survivre, le jeune Giannis vendait même des produits de contrefaçon dans les rues.
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Une pauvreté qui a amené Giannis Antetokounmpo à tout faire pour offrir un meilleur avenir à sa famille. Lors de son arrivé en NBA en 2013, il commence à toucher ses premiers salaires – de l’argent qui allait le plus souvent directement en Grèce chez ses parents. Malheureusement pour le joueur, comme le raconte Chris Mannix, tout ne s’est pas toujours déroulé comme prévu !
« Au début de la saison, Giannis a pris un taxi pour Western Union afin d’envoyer de l’argent à sa famille. Après avoir envoyé tout l’argent qu’il pouvait en Grèce, il a réalisé qu’il n’en avait plus assez pour payer le taxi. C’était un jour de match, alors il s’est mis à courir. Il a couru à peu près un mile (environ 1.6 km) avant qu’un couple ne s’arrête. Ils ont demandé s’il était le rookie des Bucks. Il a dit oui. Ils l’ont pris au passage et l’ont déposé à la salle. »
Heureusement, le joueur des Bucks gagne aujourd’hui très bien sa vie, de quoi ne plus connaître ce genre de situation.
Une histoire assez dingue, mais qui colle finalement bien à l’histoire de Giannis, qui a toujours dû se battre. Le Greek Freak récolte aujourd’hui les fruits de son dur labeur, et c’est amplement mérité.
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