NBA – Le plan de maître du Heat pour sa superteam en 2021, au centime près

Kendrick Perkins voit fit parfait entre Giannis et Heat
Steve Mitchell

Ce n’est un secret pour personne, le Heat prépare avec minutie l’intersaison 2021 depuis des mois. La franchise aurait même déjà effectué des calculs on ne peut plus précis pour s’assurer de pouvoir former son armada d’ici un an.

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Avec son assortiment d’agents libres dépourvu de superstars, la free agency 2020 ne s’annonçait pas des plus palpitantes. Au final, compte tenu des déboires rencontrés par de nombreuses top-franchises la saison dernière, la course à l’armement se veut on ne peut plus passionnante. Et en tant que finaliste en titre, le Heat se prend forcément lui aussi au jeu.

En l’espace de deux jours, la franchise de Miami a ainsi enregistré avec joie les retours de Goran Dragic et Meyers Leonard, tous deux considérés comme des pièces importantes du vestiaire. Sont venus s’ajouter à ces deux signatures celles de Moe Harkless, qui viendra sans doute remplacer numériquement Jae Crowder, mais surtout d’Avery Bradley.

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Quatre jolis coups de la part de Pat Riley, qui présentent quasiment tous un point commun : le format des contrats paraphés. Ceux-ci s’étalent sur deux ans, dont une année en option. Un moyen pour le président du Heat de garder de la flexibilité pour l’intersaison 2021, échéance clé de son projet. Dans les colonnes du Miami Herald, Barry Jackson en résume les enjeux.

Si le salary cap de 2021-22 atteignait bien 112.4 millions de dollars – comme le prévoit ESPN – le Heat aurait la marge financière nécessaire (de peu) pour signer Giannis Antetokounmpo ou Victor Oladipo avec un salaire max l’été prochain. Mais il faudrait pour cela qu’Adebayo ne reçoive pas le contrat max auquel il est éligible jusqu’au 21 décembre, et attende l’intersaison 2021 pour ce deal.

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À un an de la fin de son bail, l’avenir d’Adebayo faisait en effet partie des interrogations de la offseason du Heat. Ses dirigeants allaient-ils lui proposer une extension anticipée, ou iraient-ils jusqu’à le laisser filer ? Finalement, ils pourraient trouver un joli compromis avec leur intérieur qui satisferait tout le monde.



Car même si sa prolongation est un dossier capital pour l’avenir de l’organisation, la possible venue de Giannis Antetokounmpo reste la priorité du front office. Dès lors, s’il souhaite faire plaisir à ses supérieurs, tout en poursuivant sa route à South Beach, Bam aurait tout intérêt à se plier à leur plan, comme le démontre Jackson.

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Voilà comment l’équation se présente : si Adebayo attend un an pour son extension, son salaire accaparerait 15.3 millions dans le cap de son équipe. Dans ce scénario, le Heat aurait entre 72 et 74.5M$ alloués à 7 joueurs pour 2021-22 (tout dépend de la part de cap que prendra le contrat de Kendrick Nunn, celle-ci restant encore à déterminer).

Ce chiffre inclut le salaire stretch de 5.2 millions de Ryan Anderson. Ajoutez à cela 3.8 millions pour les cap holds requis, et cela laisserait à Miami le strict nécessaire – il resterait alors moins d’1 million à dépenser – pour pouvoir offrir à Antetokounmpo sa 1ère année de contrat max, et son salaire de 33.7M$ si le cap s’élève à 112.4 millions.

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Malgré son souci du détail, cette stratégie laisse cependant apparaitre un potentiel hic. Giannis pourrait en effet trouver un accord avec sa franchise dans les semaines à venir, et toucher un salaire bien supérieur à celui auquel il pourra prétendre en tant que free agent en 2021. Inamovible dans ce cas de figure, il pousserait le Heat à se rabattre sur une autre piste.

Les ajouts effectués par Miami à son roster dans cette intersaison se montrent pour l’heure très intéressants d’un point de vue sportif, mais lui permettent également de pouvoir encore rêver de la signature d’un gros poisson de la free agency 2021. Signé Pat Riley.

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