UFC – Strickland : « Je me foutais de la gueule de tout le monde, même des Musulmans. Et puis il m’a dit… »

Sean Strickland avec deux autres stars de l'UFC, Khamzat Chimaev et Khabib Nurmagomedov
UFC (DR) / @khabib_nurmagomedov

Sean Strickland n’est pas connu pour avoir la langue dans sa poche, et il profite de chaque sortie médiatique pour faire parler de lui avec des déclarations lunaires. Sauf qu’un jour, il a froissé un coéquipier musulman, qui n’a pas hésité à lui faire savoir.

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À l’UFC, on fait difficilement plus « fou » que Sean Strickland. Si tous les combattants sont un peu particuliers, il faut bien ça pour accepter de monter dans une cage en sachant qu’il sera difficile d’en sortir en un seul morceau, l’Américain prouve à chaque déclaration qu’il ne pense pas comme la majorité des fans et des observateurs.

Il faut dire qu’il n’a pas eu une enfance facile, puisqu’il a grandi avec un père alcoolique qui menaçait régulièrement de tuer sa mère devant ses yeux. Pour enfoncer le clou, son grand-père était un néo-nazi notoire, ce qui lui a donné un très mauvais exemple à suivre… On peut donc plus ou moins comprendre cette rage qui l’anime et qui lui donne parfois envie de commettre l’irréparable dans la cage.

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La folle histoire de Sean Strickland sur ses amis musulmans

Mais si Sean Strickland est aussi populaire dans l’organisation, c’est qu’il possède aussi un gros sens de l’humour et qu’il n’est jamais le dernier pour se moquer de ses adversaires. Il tape sur tout le monde, et souvent sur des sujets qui font mal comme la religion. De passage au micro de Joe Rogan, il a expliqué pourquoi il n’avait aucun tabou, sauf l’islam :



Je me foutais de la gueule de tout le monde, même des musulmans. Il y en a un dans ma salle qui s’appelle Albert Duraev. Un jour il est venu vers moi pour me demander de discuter. Je pensais qu’il voulait me montrer une technique alors j’ai accepté. Il m’a simplement dit de m’assoir et a posé sa main sur ma jambe. Les musulmans sont tellement tactiles, ils accordent beaucoup d’importance à l’amitié.

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Bref, il m’a dit : « Sean, dans mon pays je ne pourrais pas être ami avec toi. » Je n’ai rien compris, mais en fait c’était en lien avec sa religion. Il me disait qu’il ne devrait pas être ami avec moi par rapport à ce que j’ai pu dire sur l’islam par le passé. Je me moque des juifs, des chrétiens, de scientologues, mais quand il m’a dit ça j’ai décidé de laisser l’islam tranquille.

Sean Strickland aime se moquer de ses amis et de ses adversaires, et il ne s’impose pas vraiment de limites… Sauf après cette conversation avec Albert Duraev, qui lui a totalement fait changer sa façon de voir l’islam. Enfin c’est ce qu’il dit, puisqu’avant le combat de son ami Chris Curtis contre Nassourdine Imavov, il se lançait dans un amalgame assez honteux.

Sean Strickland ne se moquera plus jamais des musulmans et de l’islam, c’est du moins ce qu’il affirme. Attendons tout de même de le voir face à un combattant croyant et pratiquant, il pourrait se laisser aller en conférence de presse.

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