NBA – « Mes coéquipiers sur le banc buvaient 8 bières par match. Ils étaient ivres ! »

Par Guillaume K. | Journaliste sportif

La NBA évolue et ce n’est pas forcément une mauvaise chose. D’après ce témoignage d’un ancien All-Star, à ses débuts dans les années 2000′, il se passait parfois des choses folles sur les bancs de la ligue, comme des joueurs qui enchainaient les pintes !

S’il n’y a pas forcément d’équipe qui sort du lot en haut du classement cette année, dans les profondeurs de la ligue, trois franchises rivalisent de médiocrité pour s’offrir le peu convoité titre de pire collectif de NBA. À l’approche de la nouvelle année, les Wizards, Pistons et Spurs cumulaient à peine 10 victoires pour 69 défaites…

Plus que les mauvais résultats, ce sont surtout les longues séries de défaites qui ont attiré l’attention des fans et des observateurs. Victor Wembanyama et les siens ont enchainé 18 revers, contre 24 pour Killian Hayes et la franchise du Michigan. Une question se pose donc légitimement : comment vit un vestiaire plongé dans un tel tourbillon négatif ?

La folle histoire de Gilbert Arenas aux Warriors

D’après un ancien des Grizzlies, c’est tout simplement l’existence des joueurs qui devient pesante et misérable. Gilbert Arenas a également témoigné dans le podcast du journaliste Bomani Jones, et d’après lui, les défaites peuvent libérer certains comportements lunaires. Visiblement, à ses débuts chez les Warriors, des joueurs confondaient matchs et apéros.

Pendant ma première saison, nous avons eu un bilan de 6 victoires pour 40 défaites. Dans le vestiaire, l’ambiance était exactement comme sur le terrain. À un moment donné, le nouvel entraineur a annulé tous les entrainements parce qu’on ne se donnait pas à fond, on se battait entre nous. Au bout du banc pendant les matchs, des gars prenaient 2 bières par quart temps, donc 8 bières ! Ils cachaient ça dans les gourdes Gatorade ! Ils étaient ivres.

Perdre autant de matchs est déprimant et tu finis par compter les jours jusqu’à la fin de la saison. Les joueurs qui ne jouent pas rêvent de jouer, et comme ils sont frustrés ils critiquent ceux qui sont sur le terrain. L’équipe devient un groupe de joueurs démotivés et à chaque fois qu’un adversaire revient au score, tout le monde envisage la défaite.

Gilbert Arenas est arrivé en NBA en 2001, et d’après ce témoignage lunaire, certains vétérans n’avaient pas peur d’enchainer les bières sur le banc lorsqu’ils savaient qu’ils ne joueraient pas. Ils terminaient donc ivres, critiquaient ceux qui étaient plus haut dans la rotation, ce qui crée un environnement toxique et propice à la défaite.

Une mauvaise série peut arriver en NBA, ce n’est pas forcément grave. Le plus important est de rapidement relever la tête pour rester compétitif. Quand une équipe abandonne, on se retrouve avec des joueurs ivres sur le banc…