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Le géant américain du e-commerce a choisi de se lancer dans le sponsoring sportif. Et c’est vers le basket français qu’il s’est tourné : un partenariat avec la LNB vient d’être conclu pour une durée de trois ans.
Mercredi, le gratin du basket français avait été convié à la Hoop Factory d’Aubervilliers. A cette occasion, le président de la LNB, Alain Béral, ainsi que le country manager d’Amazon France, Frédéric Duval, ont annoncé leur volonté de s’associer jusqu’en 2020. Même s’il ne s’agit pas à proprement parler d’une opération de naming de la ligue, il s’agit d’un investissement fort de la part de la firme en terme de sponsoring.
Même si son montant n’a pas été dévoilé, l’accord a été présenté dans ses grandes lignes :
- Mise en place d’une boutique de e-commerce en ligne dédiée aux clubs de LNB dès septembre.
- Présence de la marque sur les shorts de l’ensemble des équipes de Pro A et de Pro B.
- Parrainage des rencontres diffusées sur SFR Sport (et notamment du All Star Game).
.@nicolas88batum dans le building à l’occasion de l’annonce du partenariat @LNBofficiel x @AmazonFR 👀 #AmazonLNBParty pic.twitter.com/ln0qEX2uOS
— Hoops_Factory (@Hoops_Factory) 5 juillet 2017
Nicolas Batum, qui vient de rentrer dans l’actionnariat et la direction de l’ASVEL, était également présent et voyait cette collaboration d’un très bon œil :
«Ce sport monte en France et le basket a besoin d’être associé à un nom connu pour progresser et devenir le sport numéro 1 en France. Cela va créer un engouement»
L’arrivée d’un partenaire à réputation planétaire pourrait se révéler être à l’origine d’un véritable cercle vertueux.
D’une part, il permettra d’accroître la visibilité du basket français, qui connaît un certain déficit en terme d’image et de popularité vis-à-vis de la NBA mais également vis-à-vis des autres sports comme le football, au niveau hexagonal. D’autre part, au niveau des budgets, on imagine qu’une bonne partie du sponsoring versé par Amazon sera redistribué aux clubs, ce qui permettrait d’attirer de nouveaux talents et de rendre le championnat plus attractif. Les ventes de maillots et autres produits dérivés devraient être logiquement boostées par la boutique dédiée, ce qui représenterait des recettes supplémentaires. Et en étant optimiste, tout cela ne pourrait-il pas découler sur une revalorisation des droits TV ?
Reste à savoir dans quelles proportions et surtout pour combien de temps les clubs français pourront profiter de cette opportunité ? Cela dépendra de la stratégie adoptée par Amazon à l’issue de ces trois années…
Source : lnb.fr
