NBA – « Beaucoup de joueurs sont prêts à jouer pour une bouchée de pain chez nous »

NBA Les Nets ont beaucoup de pression d'après Kenny Smith
David Dow/ DR

Période creuse en matière de spectacle pour les fans, l’intersaison voit pourtant une intense guerre entre front offices se tenir année après année. Chacun tente de séduire les cibles qu’il convoite, parfois avec une enveloppe financière restreinte. Une top-franchise s’estime justement particulièrement douée dans l’exercice.

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Certains fans décident de ne pas du tout s’y intéresser, préférant réserver leur attention pour le début de saison. D’autres y jettent un œil de temps à autre, histoire de ne pas manquer d’éventuels gros mouvements. Enfin, quelques uns la suivent avec rigueur, de manière à connaître chaque effectif une fois la compétition relancée. Dans tous les cas, les dirigeants NBA ne chôment pas durant l’intersaison NBA.

Cherchant à constituer le meilleur effectif possible pour l’année à venir, ces derniers se mènent parfois de gros duels pour convaincre de potentielles recrues. Les Lakers se placent ainsi comme l’une des équipes les plus efficaces dans ce domaine cet été, notamment grâce à la venue de Russell Westbrook. Jeanie Buss s’en est évidemment félicitée auprès de Daniel Kaplan et The Ahletic.

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Vous savez, on a un big-three maintenant, et on a recruté Russell Westbrook. C’est un joueur qui est originaire de Los Angeles, qui est allé à UCLA, et je pense que les fans vont l’adorer, et qu’ils vont vraiment être heureux qu’il soit là. C’est comme le retour de l’un des nôtres.

Aussi symbolique soit-il, ce retour au source du Brodie ne s’est pas fait sans quelques sacrifices côté Angelinos.



La grande patronne de la franchise ne s’en est d’ailleurs pas cachée, et a reconnu que ce move a fortement contrarié les plans de LA.

On est au-delà du cap. On n’a aucune marge. Quand on a fait ce trade, on savait qu’on devrait remplir le roster avec sept ou huit joueurs au minimum vétéran. Et essayer de convaincre des joueurs de venir pour un an avec un contrat minimum est un défi.

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Avec 7 free agents de choix enrôlés, dont six via un salaire minimum, les Purple & Gold peuvent néanmoins d’ores et déjà estimer avoir su relever ce défi avec brio. Comment expliquer cette réussite sur le marché des agents libres ? Buss avance son explication, qui ne résiderait pas simplement dans la présence de Westbrook, LeBron James et Anthony Davis dans le roster.

Beaucoup de joueurs sont prêts à jouer chez nous pour une bouchée de pain, de manière à pouvoir lutter pour le titre, et à jouer dans une ville qui offre d’autres opportunités tandis qu’ils font progressivement la transition vers la suite de leur carrière. Donc on a dû capitaliser là-dessus, parce qu’on a trois joueurs qui accaparent 90% de notre grille salariale, surtout maintenant avec Russell Westbrook.

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En grosse délicatesse sur le plan économique après l’arrivée de Russell Westbrook, les Lakers ont pu profiter de leur attractivité, aussi bien sportive que sur le plan business, pour étoffer le reste de leur groupe. Tout le monde ne peut pas en dire autant !

Déclarations Los Angeles Lakers NBA 24/24

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