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Depuis le début de la free agency, les Lakers font partie des équipes les plus félicitées pour leurs manœuvres sur le marché. L’une de leurs signatures a notamment fait grand bruit, et pourrait leur conférer un avantage immense à l’approche des playoffs !
La première étape du chantier consistait à conserver les joueurs qui leur ont permis de réaliser un joli run de playoffs. Conscients de l’importance de ces derniers, les Lakers se sont dès lors attelés à leur offrir ce qu’ils désiraient une fois le marché des agents libres ouvert. Après avoir réussi à garder dans leurs rangs Austin Reaves, D’Angelo Russell ou encore Rui Hachimura, le reste de leur mission s’est d’ailleurs tout aussi bien déroulé.
En effet, afin de viser encore plus haut que les finales de conférence Ouest, les Angelinos ont rapidement bouclé plusieurs recrues. Outre les arrivées de Taurean Prince, Cam Reddish et Jaxson Hayes, celle de Gabe Vincent s’est sans doute placée comme la plus inattendue et saluée par les observateurs. Mieux encore, elle pourrait à terme permettre la venue… d’un autre renfort important.
Le move brillant des Lakers passé sous les radars
Au sortir de Finales perdues avec Miami, Vincent débarque avec le couteau entre les dents aux Lakers. En témoigne sa grosse promesse livrée aux fans. Quel que soit son futur apport sportif, son coup de pouce économique mérite déjà d’être souligné. En effet, son contrat de 3 ans et 33M$, rendu possible par la mid-level exception, renferme un détail non-négligeable. Jacob Rude de Silver Screen & Roll explique :
Pourquoi son salaire annuel de 10.476.190$ mérite-il d’être noté ? Car la mid-level exception s’élèvera à 12.405.000$ sur la saison à venir. Les Lakers disposent donc d’un peu moins de 2 millions de dollars encore disponibles via leur mid-level exception.
En ne dédiant pas l’ensemble de cette mid-level exception à Vincent, les Purple & Gold gardent donc de l’argent sous le coude en vue d’une prochaine signature.
Néanmoins, à l’heure actuelle, ces quelque 2 millions de dollars paraissent peu utiles lors de la free agency. En effet, même les vétérans agents libres peuvent espérer toucher plus ailleurs via un contrat minimum. En revanche, cette manne financière pourrait s’avérer précieuse plus tard dans la saison :
Elle pourrait davantage être employée sur le marché des buyouts. Lorsque des joueurs font l’objet d’un buyout tard dans la saison, le contrat minimum vétéran fait l’objet d’un prorata vis-à-vis de la portion de la saison qu’il reste à jouer. En conservant une part de leur mid-level exception, les Lakers auront donc l’avantage dans les négociations et pourront alors offrir plus que le minimum vétéran.
Une nouvelle manœuvre habile à mettre au crédit de Rob Pelinka !
En mettant de côté une partie des 12.4M$ de leur mid-level exception, les Lakers se donnent de belles chances de séduire les plus gros poissons du marché des buyouts. Rendez-vous d’ici quelques mois pour voir si ce stratagème portera ses fruits !
