NBA – « Les meilleurs joueurs fumaient tous de la weed et c’est moi qui achetais leurs joints »

La légende NBA Reggie Miller (gauche) et son ancien coéquipier aux Indiana Pacers, Al Harrington (droite)
NBA (DR) / @alharrington3

Par Pierre-Andréa Fraile | Journaliste sportif

Cautionnée par la ligue depuis quelques années, la consommation de cannabis restait sujette à des règlementations par le passé. Cela n’empêchait pas les joueurs d’y avoir recours, y compris les plus prestigieux d’entre eux selon un ancien.

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À l’instar de n’importe quelle ligue sportive, la NBA mène une chasse contre les pratiques de dopage. Ses athlètes ont dès lors pris l’habitude de subir des contrôles réguliers pour attester de leur bonne foi à cet égard. En revanche, depuis quelques années maintenant, ces tests ne concernent plus l’usage de cannabis. Une nouvelle globalement bien perçue par les joueurs, qui y ont toujours ou presque eu recours.

Les rapports entre la NBA et la weed selon Al Harrington

Ravis de pouvoir désormais consommer librement de l’herbe, les membres de la ligue n’ont à vrai dire pas attendu le feu vert de leurs dirigeants pour ce faire. Ce, de manière plus ou moins cachée et précoce en fonction des cas. Drafté en 1998 par les Pacers, Al Harrington se souvient par exemple avoir été rapidement confronté à cette pratique durant sa saison rookie. Il raconte au micro de All The Smoke :

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Pour ma première année dans la ligue, j’étais le seul rookie à Indiana. Du coup, les vétérans m’exploitaient. Mais c’est à ce moment-là que j’ai réalisé que les meilleurs joueurs de la ligue fumaient tous de la weed. Et comme j’étais rookie, c’est moi qui achetais leurs joints.

Pour rappel, Harrington a débarqué dans une équipe des Pacers qui possédait quelques stars telles que Reggie Miller, Rik Smits, Jalen Rose ou encore Chris Mullin.

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À travers ces propos, peut-il être déduit que tous ces gros noms consommaient de la drogue malgré son aspect illégal à l’époque ? Chacun se fera son propre avis sur la question. « Baby Al », lui, devait quoi qu’il en soit s’assurer de recharger le stock des joueurs concernés. Quoi de plus logique, dès lors, que sa reconversion en tant que co-fondateur avec Allen Iverson de la marque Viola, spécialisée dans la vente de cannabis :

À peine arrivé en NBA, Al Harrington s’est vite rendu compte que la weed y tenait une place importante malgré les interdictions de la ligue. Approvisionner ses coéquipiers faisait même partie de ses tâches de rookie selon ses dires.

Déclarations NBA 24/24

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