NBA – « J’ai fait ça dans mes 3 équipes, mais je ne ferai pas ça aux Lakers »

Recrue phare de l’été des Lakers, qui espéraient sûrement frapper encore plus fort, Patrick Beverley arrive à Los Angeles avec des étoiles dans les yeux et sa hargne habituelle dans ses bagages. Mais le pitbull prévient : il va faire les choses différemment de ce qu’il a fait jusqu’ici durant sa carrière… enfin plus ou moins.

A l’entame d’une intersaison qui se voulait révolutionnaire après l’énorme bide de la campagne 2021-2022, les Lakers souhaitaient frapper fort, se débarrasser de Russell Westbrook, et ainsi récupérer une troisième star beaucoup plus compatible avec LeBron James et Anthony Davis en échange. Autant dire que de ce point de vue-là, le plan du GM Rob Pelinka a échoué, puisqu’il a été impossible pour les pourpres et ors de se décharger de Westbrook et de son énorme contrat à près de 50 millions de dollars.

Plan B, donc. Ce dernier a pris la forme du recrutement de plusieurs joueurs à bas coût, à l’image de Lonnie Walker IV, Troy Brown ou encore Thomas Bryant. Mais la « grosse » recrue de l’été pour les Lakers restera inévitablement Patrick Beverley, acquis dans un trade avec le Jazz en échange de Talen Horton-Tucker et de Stanley Johnson.

Pat Bev annonce la couleur sur son action aux Lakers

Pas franchement connu pour avoir la langue dans sa poche, celui qui a cumulé des années de beef avec Westbrook a profité de son passage devant les caméras pour évoquer son plan d’actions afin de remettre les Lakers sur les rails. L’ancien des Clippers l’assure : il ne souhaite pas changer la culture de l’équipe… mais il ne semble pas franchement contre non plus.

J’ai changé la culture des 3 équipes dans lesquelles je suis passé dans ma carrière (Rockets, Clippers et Wolves, ndlr). Mais ici, je ne suis pas venu changer la culture. Je suis là pour implémenter ce qui a marché pour moi les dernières années, et c’est une recette simple : plus vous êtes proches, plus vous êtes une équipe. Plus vous passez de temps ensemble, plus votre équipe sera meilleure.

Après une saison marquée par beaucoup de non-dits et de fausses politesses, Beverley entend bien faire jaillir la sincérité dans le vestiaire des pourpres et ors. Tout un programme :

Si vous n’êtes pas capables d’avoir quelques conversations difficiles entre vous, alors vous n’allez certainement pas les avoir en plein match, devant 20.000 personnes, avec le public qui se retourne contre vous. Mon truc ça a toujours été la camaraderie, et un mot : équipe, équipe, équipe. Si vous faites ça et que vous jouez dur, alors advienne que pourra.

Partout où il est passé, on le sait : Patrick Beverley prend de la place dans un vestiaire, et peut parfois agacer les uns et les autres. Arrivera-t-il à bousculer la culture Lakers et son Big Three sans trop créer de raffut ? La saison s’annonce en tout cas intéressante à suivre du côté de Los Angeles…