La NBA permet à ses membres de recevoir de très grosses sommes d’argent, que certains ont parfois du mal à conserver dans la durée. Une légende de la ligue avoue par exemple avoir souvent perdu des sommes à 7 chiffres en un temps record !
S’il existe des destins à la Junior Bridgeman, passé de role player à multi-millionnaire grâce à ses investissements, les scénarios inverses se veulent malheureusement plus fréquents. La NBA déplore en effet régulièrement la banqueroute déclarée par certains de ses anciens joueurs, parfois très prestigieux. D’autres ne tombent pas aussi bas, mais peuvent accuser de sérieuses pertes financières en un clin d’œil.
La dépendance qui a coûté très cher à Charles Barkley
S’il n’a touché que 43 millions de dollars par le biais de ses différents salaires perçus dans la ligue, Charles Barkley n’hésitait pas pour autant à miser des grosses sommes durant sa carrière. Un penchant coupable sur lequel il a accepté de revenir lors d’une interview accordée à Graham Bensinger il y a un peu plus d’un an, révélant le plaisir que lui procurait, et que lui procure encore cette pratique pourtant risquée :
Charles Barkley tells @GrahamBensinger he has lost $1 million dollars on gambling at least 10 to 20 times pic.twitter.com/GuHyIRzTyb
— Darren Rovell (@darrenrovell) April 9, 2021
Ce que j’aime avec les paris ? Gagner. C’est excitant de gagner de l’argent. Les gens disent qu’ils aiment bien les sensations que ça procure, mais nan, moi ce que j’aime, c’est l’argent. Ça craint quand tu perds, mais le feeling est incroyable quand tu gagnes.
Malheureusement pour Chuck, c’est plus souvent la défaite qu’il a connue, comme il le concède volontiers :
Mon plus grand accomplissement vis-à-vis des paris, c’est que j’ai changé ma mentalité sur le sujet. Je n’essaie plus de gagner BEAUCOUP. J’essaie juste de gagner. J’ai gagné 1 million de dollars en une journée peut-être 5 ou 6 fois. Mais j’ai perdu 1 million de dollars en une journée au moins 10 fois, quelque chose comme ça. Je dirais entre 10 et 20 fois. Je n’ai pas le nombre exact, parce que ça remonte aux années ’80.
S’il a donc cessé de mettre en jeu de tels montants de nos jours, l’ancien intérieur le devrait notamment à ses proches, qui ont visiblement trouvé les mots justes pour le raisonner :
Bien sûr que c’était devenu hors de contrôle. J’ai arrêté pendant, genre, 2 ans. Et je me souviens en parler un jour avec mes amis. Ils m’ont dit que le problème, ce n’était pas les paris. C’est que je suis juste débile !
Addict aux jeux d’argent, Charles Barkley reconnait avoir atteint l’excès à de nombreuses reprises par le passé, et en avoir payé le prix au sens littéral. Une bonne leçon, qui lui aurait permis de réaliser son manque d’intelligence !