NBA – « Ils ont des masseuses et des jets privés, nous on n’avait même pas 8 dollars par jour »

NBA Jayson Tatum, Donovan Mitchell et Lauri Markannen
NBA (DR)

Si l’on compare souvent les joueurs entre eux, c’est tout autant le cas pour les époques dans la NBA a évolué en plus de 75 ans d’existence. Mais pour certains de la vieille école, les athlètes de la génération actuelle n’auraient pas à les critiquer compte tenu des privilèges dont ils disposent au quotidien…

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Plus de 23 points, 6 rebonds et 5 passes de moyenne en carrière, une bague de champion et le 6e plus grand total de matchs à 50 unités dans l’histoire de la ligue. Un CV des plus impressionnants et pourtant, rares seront ceux à savoir que c’est un certain Rick Barry qui en est titulaire. Ayant brillé dans les années 60 et 70, l’ancien des Warriors est tout simplement l’un des plus grands scoreurs all-time.

Avec ses stats, le meilleur marqueur de la saison 1966-67 n’a clairement pas à rougir face à des cadors offensifs actuels comme Damian Lillard, James Harden ou encore Joel Embiid. D’autant plus impressionnant que lui ne pouvait pas profiter d’autant d’outils dans sa préparation des matchs, ni même d’un cadre de vie aussi luxueux. Interrogé par Joy de’Angela, le Hall of Famer s’est fendu d’une tirade XXL sur le sujet.

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Rick Barry pète un plomb sur la différence entre les époques

Arrêtez avec cette histoire de plombiers. C’est une blague. Il y avait tellement d’excellents pivots à l’époque. Aujourd’hui, il n’y a presque plus de pivots. Les gars qui jouent pivot aujourd’hui n’en sont pas. Ils pas leur temps à jouer sur les ailes, ils essayent de tirer à trois points. Ils ne contrent pas de tirs. Ils ne protègent pas le cercle. C’est un jeu différent. Les gens ne comprennent pas.



Les gens me disent : « Rick, tu ne serais pas capable de jouer avec ces gars-là aujourd’hui. » Je leur réponds : « Tu prends quoi comme drogue ? Parce que tu as un problème. Si tu comprenais vraiment le basket, et que tu connaissais la différence entre notre époque et maintenant »… On n’avait absolument rien pour nous aider. Je n’avais pas de diététicien. Je n’avais pas de préparateur physique.

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Je ne voyageais pas sur des vols charters pour que nous puissions passer une bonne nuit de sommeil et passer une bonne journée. On devait se déplacer dans des voitures de location. On avait même pas 8 dollars par jour. Ces gars-là ont droit à de la nourriture dans les avions. On n’avait pas de bains à remous, ni de saunas, ni de masseuses, on n’avait rien de tout cela.

Si je jouais aujourd’hui, je serais plus rapide, et je l’étais déjà. Je serais plus rapide, plus fort, plus endurant et je sauterais plus haut. Je serais un bien meilleur joueur de basket, car je n’avais rien de tout cela. Ce serait vraiment dingue de voir à quel point les gars avec qui j’ai joué, les Oscar Robertson, les Jerry West, nous tous, nous serions encore meilleurs.

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Quand on a été une légende du jeu comme Rick Barry, pas étonnant d’être énervé si les fans actuels vous disent que vous ne sauriez pas tenir la route dans les années 2020. Certes, la NBA était très différente il y a de ça 40 ans, mais il faut garder en tête que les conditions étaient également bien plus dures pour les athlètes d’alors.

Déclarations NBA 24/24

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