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Par Guillaume K. | Journaliste sportif
Si les salaires ne sont pas divulgués publiquement en France, contrairement aux États-Unis, on peut se douter que Tony Parker ne triche pas avec sa superstar Marine Johannès. D’ailleurs, dans une récente interview, la n°23 a expliqué comment elle gérait sa fortune.
Dans tous les sports professionnels ou presque, il existe une grande différence de revenus entre les hommes et les femmes. Dans le monde du football par exemple, il est presque impossible d’imaginer qu’une joueuse touchera un jour les 56 millions nets de Kylian Mbappé. Un écart qui est en plus creusé par les différents partenariats commerciaux en-dehors des terrains.
Et le basket n’est pas épargné par ces inégalités, surtout aux États-Unis. Alors que les superstars NBA touchent plus de 50 millions par saison et peuvent rêver de devenir milliardaires, la joueuse la mieux payée de WNBA doit se contenter de 250.000 dollars par an. C’est évidemment plus que beaucoup de monde sur terre, mais on peut aussi comprendre la frustration de certaines, qui sont obligées de partir en Europe la moitié de l’année pour vivre convenablement.
Marine Johannès transparente sur sa gestion financière
Marine Johannès connait cette difficulté, elle qui a enchainé un titre de championne de France avec des Finales WNBA, et qui est déjà de retour à l’ASVEL. Si son salaire Outre-Atlantique avait fait polémique, son statut de superstar de l’équipe de France doit lui assurer de meilleures fins de mois dans le club dirigé par Tony Parker. D’ailleurs, dans le podcast « TimeOut Cabioc’h ! », la n°23 a expliqué comment elle gérait son argent et son patrimoine.
Moi c’est beaucoup ma famille qui m’aide avec la gestion de mon patrimoine. J’ai eu des contacts avec mes agents par exemple, mais j’ai du mal à faire confiance avec mon argent. Donc au final, c’est beaucoup ma famille qui m’aide et qui gère par rapport à l’aspect financier.
Marine Johannès a une carrière bien remplie entre son quotidien avec l’ASVEL féminin, ses passages en WNBA et ses étés en équipe de France, alors elle ne peut pas forcément gérer son argent elle-même. La différence avec certains autres sportifs de haut niveau, c’est qu’elle ne fait pas confiance à ses agents ou à des spécialistes, elle délègue principalement à sa famille.
Un fonctionnement finalement à l’image de la superstar des Bleues : simple et sans prise de tête. Et puis, même si elle a des doutes un jour, elle devrait trouver une oreille attentive en la personne de Tony Parker. Niveau investissements et gestion, on fait difficilement mieux qu’un président de club millionaire qui multiplie les business aux quatre coins du globe !
Marine Johannès ne touche pas autant que ses compatriotes qui sont en NBA, mais son statut de superstar française doit lui assurer un bon salaire à l’ASVEL. Et niveau gestion, tout est fait dans son petit cercle familial, question de confiance.
