puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
La conversation du GOAT rythmant les débats de la planète NBA, Stephen A. Smith s’est risqué à une comparaison entre le parcours de Michael Jordan et celui de LeBron James en playoffs. Une différence majeure pourrait ainsi expliquer l’écart de palmarès entre les deux icônes.
L’interruption de la saison régulière NBA s’apparente à la parfaite occasion pour la communauté de ramener sur la table la question du GOAT. Comme vous le savez, deux légendes semblent en particulier se tirer la bourre pour obtenir unanimement ce prestigieux statut : Michael Jordan et LeBron James.
Les fanbases de ces derniers sont extrêmement garnies, et les arguments employés par chacune d’entre elles tout aussi nombreux. L’un des révélateurs utilisés pour alimenter ce débat, plus communément par les soutiens de Jordan, n’est autre que les performances et bilans respectifs en playoffs.
Nous vous dressions ainsi dans cette même idée un résumé statistique des parcours en phases finales des deux joueurs, qui faisait apparaitre un avantage certain pour Michael Jordan. Stephen A. Smith s’est lui aussi penché sur le sujet, et en a ressorti une nuance importante pour expliquer le bilan immaculé de Mike en Finales NBA, à l’inverse de celui de LeBron :
LeBron James a dû faire face à une plus grande adversité en Finales. Certes, Jordan a gagné contre Magic dans un premier temps, mais ce n’était pas avec Kareem Abdul-Jabbar, James Worthy, Byron Scott et tous ces gars dans leur prime. C’était avec des Vlade Divac et autres Elden Campbell. Ok. Jordan est ensuite tombé contre Clyde Drexler et les Blazers. J’adore Dexler, mais il n’était pas à son niveau.
Lire aussi | Skip Bayless dévoile son top 10 all-time, coup dur pour LeBron
Charles Barkley, Kevin Johnson, Dan Majerle pour son troisième titre, rien de négligeable, c’est certain, mais ils ne pouvaient pas rivaliser avec la combinaison Pippen-Jordan. Shawn Kemp avant qu’il ne devienne Shawn « Clump », avec « The Glove » Gary Payton, c’est tout ce que Seattle avait, c’est-à-dire pas grand chose. Sans vouloir manquer de respect aux Nate McMillan et aux autres, Seattle n’était pas au niveau de Chicago, tout comme Utah avec ses pick-and-rolls entre John Stockton et Karl Malone.
Un résumé complet des différentes effectifs qu’a dû affronter Jordan en Finales, qui s’est accompagné de celui bien plus relevé de LeBron. Le consultant star d’ESPN ne s’est néanmoins pas complètement placé dans le camp du joueur des Lakers, puisqu’il a ciblé un avantage dont a pu bénéficier le King par rapport à son aîné.
LeBron devant surmonter l’obstacle Golden State, perdant contre Dallas, affrontant KD, Russell Westbrook, Harden et ces gars, même s’ils étaient jeunes, cela restait difficile. San Antonio deux fois… On ne peut pas ignorer le fait que LeBron a dû faire face à une plus grande adversité en Finales. Mais pour arriver en Finales ? Sérieux, c’était une lune de miel pour LeBron.
Bilan de la déclaration de SAS : Jordan a certes bénéficié d’adversaires plus abordables en Finales NBA, mais a dû emprunter des chemins bien plus périlleux pour y accéder. Ne nous voilà donc pas bien plus avancés qu’avant son intervention, qui n’en reste pas moins très détaillée.
L’un a bénéficié d’un parcours plus aisé pour atteindre les Finales, l’autre d’équipes finalistes plus à sa portée : le débat entre LeBron James et Michael Jordan est finalement toujours autant d’actualité.
