France – Désormais à Monaco, Kemba Walker compare cash l’Europe et la NBA : « C’est plus…

France Kemba Walker à Monaco
NBA (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

Depuis des mois, les débats sur les différences entre le basket-ball en Europe et celui pratiqué en NBA se font de plus en plus intenses. Membre de l’AS Monaco depuis maintenant quelques semaines, Kemba Walker a déjà pu relever quelques points intéressants et l’ancien des Hornets s’est justement livré sur le sujet, récemment.

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À priori, les chances de le revoir en NBA sont quasi nulles. Trop gêné par les blessures depuis quelques saisons, Kemba Walker a même du se résigner à s’exiler en Europe afin de retrouver du temps de jeu. Ses dernières piges aux Mavericks et aux Knicks ne furent guère concluantes, une probable triste fin de carrière dans la grande ligue pour l’ancien champion universitaire… mais aussi le début d’une nouvelle aventure.

Signé par Monaco il y a quelque temps, l’ancien meneur de Charlotte a la chance d’évoluer dans une équipe championne de France en titre et qui a des ambitions en Euroleague. Il a d’ailleurs déjà pu se rendre compte de ce que c’était que de jouer sur la plus grande scène européenne et il en est ressorti profondément marqué. Interrogé par Joe Arlauckas, il a également souligne une grosse différence avec la NBA :

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Le rythme des matchs, la différence principale entre la NBA et l’Europe

Il ne s’agit même pas de prendre une nuit de congé. La NBA, c’est beaucoup de nuits où tu joues. Il y a plus de matches dans la semaine, plus de déplacements. Pour être honnête, c’est plus dur pour le corps. Ici, vous avez un match par semaine, parfois deux. Il y a parfois un peu moins de déplacements. Je pense que c’est l’une des plus grandes différences.



Quand tu as un match d’EuroLeague par semaine, je pense qu’il faut y aller à fond, donner tout ce qu’on a. Je pense que c’est vraiment la plus grande différence – le nombre de matches par semaine.

Pour le coup, difficile de remettre en question le discours de Cardiac Kemba. D’autant plus qu’il ne joue pour l’instant qu’en compétition européenne et pas en Betclic Elite, ce qui lui donne le temps de se reposer.

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Et du repos, le guard en a bien besoin quand on connaît son parcours en NBA. Avant de finir cramé et plombé par les blessures en 2019-20, Walker jouait régulièrement près de 80 matchs voire plus sur une campagne régulière. On le sait, le calendrier NBA est très chargé, trop même selon certains qui militent pour que celui-ci soit raccourci avant les playoffs, notamment afin de prévenir les soucis physiques liés à l’épuisement.

Pour autant, le rythme des rencontres à l’européenne n’est pas la seule chose qui a frappé le quadruple All-Star. Sur le terrain, les choses sont également un poil différentes, en particulier en défense :

Le spacing est très différent. C’est un peu comme à l’université, où l’on peut aller camper dans la peinture. Il n’y a pas de trois secondes en défense.

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Moins de matchs, une défense et un spacing différents : Kemba Walker n’a pas manqué de remarquer cela depuis son arrivée en Europe. De quoi lui offrir un sacré changement de décor par rapport à la NBA, mais c’est aussi une chance pour lui de finir sa carrière sur une note plus heureuse après avoir été miné par les blessures.

Betclic Elite Déclarations Kemba Walker NBA 24/24

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