Bixente Lizarazu très honnête sur sa vie perso : « J’ai 54 ans et j’ai encore besoin de…

Bixente Lizarazu
France TV (DR)

Par Elsa Girard-Basset | Journaliste web

Latéral gauche le plus célèbre de l’histoire de l’Equipe de France, et figure très appréciée du public à la fois sportif et non-sportif, Bixente Lizarazu revient sur le devant de la scène avec son 2ème livre, intitulé « Vivre de sports : pour rester en forme ». Lancé dans une tournée promotionnelle dans les médias, il s’est notamment confié sur le besoin viscéral qu’il a encore, du haut de ses 54 ans.

Publicité

Petit par la taille, mais immense par le talent et la grandeur d’âme. En plus de s’être bâti l’un des palmarès les plus prestigieux de l’histoire du football français, avec notamment une Coupe du Monde, un Euro, une Ligue des Champions et 6 titres de champion d’Allemagne, Bixente Lizarazu est admiré par tous pour sa hauteur d’esprit, son intelligence et sa bienveillance.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le grand ami de Zinedine Zidane a réussi sa reconversion, devenant notamment commentateur des matchs de l’Equipe de France sur TF1. Mais près de 20 ans après avoir raccroché les crampons, « Liza » reste habité par une seule obsession, vitale pour lui : la pratique du sport.

Publicité

Bixente Lizarazu encore terriblement accro au sport

Dans un entretien accordé à « La Tribune du Dimanche », il a ainsi expliqué être toujours un fervent pratiquant de diverses disciplines, dont le surf et les arts martiaux :

Vieillir est un mot qui m’est insupportable. Je préfère dire « le temps qui passe ». J’ai 54 ans et j’ai encore besoin de me sentir athlète. Ce qui m’a aidé à bien vivre cette petite mort de la retraite, c’est de continuer à faire du sport par rapport à l’aspect hormonal. Ceux qui arrêtent le sport du jour au lendemain risquent de tomber dans la dépression. C’est un choc psychologique colossal.



Des propos qui rejoignent ceux tenus par l’homme aux 97 sélections sous le maillot bleu dans « Madame Figaro ». Il y témoignait d’ailleurs de sa reconnaissance envers sa compagne Claire Keim, qui comprend sa bigorexie, c’est-à-dire son addiction au sport :

Elle m’a connu footballeur pro, et j’ai la chance qu’elle accepte mon addiction sportive, qui, même si elle est saine, est aussi très chronophage.

Publicité

D’ailleurs, quand je suis blessé, rien ne va, y compris sur le plan psychologique. J’ai besoin de me dépasser, de me dépenser, de libérer l’énergie que j’ai en quantité… Le sport, c’est mon équilibre, même si l’esprit de compétition est moins présent. Il s’agit aujourd’hui d’atteindre des objectifs personnels et de profiter de virées sportives entre copains, en partageant de bonnes tablées après l’effort.

C’est donc tout sauf un hasard si dans « Vivre de sports : pour rester en forme », Lizarazu s’attache à donner ses conseils pour mettre en harmonie son cerveau et la pratique d’une activité physique. Rappelons par ailleurs que le sport diminue les risques de contracter de nombreuses maladies, et permet d’afficher un physique impeccable dont l’ex-footballeur est la preuve.

Publicité

Si certains sportifs se laissent aller une fois la retraite venue, fatigués de toutes ces années d’efforts, Bixente Lizarazu n’est pas de ceux-là. Addict au sport au plus profond de lui-même, l’ancien joueur de Bordeaux et du Bayern Munich en a carrément besoin pour s’accomplir et vivre au quotidien. Un bel exemple à suivre.

Pop culture

Les dernières actus