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En recrutant Dwight Howard et Steve Nash en 2012, les Lakers avaient alors bon espoir de réaliser une grande saison et remporter la bague en juin. Mais les Angelinos ont rencontré une énorme désillusion, que D12 tente d’expliquer.
L’année 2012-13 est probablement un mauvais souvenir pour les Lakers. C’est vrai pour les fans, mais également pour les joueurs eux-mêmes. Il y avait pourtant de l’espoir quand Dwight Howard a rejoint l’équipe. Le pivot était alors encore un pilier en NBA après 8 grosses saisons à Orlando.
Steve Nash avait lui aussi rejoint le bateau. Il n’était plus forcément le même, mais il avait encore de l’énergie à revendre.
Seulement voilà, la mayonnaise n’a jamais pris avec Mike D’Antoni aux commandes. Si les playoffs ont été atteints avec une maigre 7ème place, les Spurs leur ont fait comprendre qu’ils étaient beaucoup plus forts en postseason. Résultat ? Un sweep.
Alors comment expliquer un tel fiasco alors que l’équipe était séduisante sur le papier ? A vrai dire, Howard a deux raisons.
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Il y avait deux gros problèmes : les blessures et l’ego. Pour une équipe, ces deux choses peuvent vous briser. Quand un joueur majeur se blesse dans l’équipe, cela ruine un peu ce que vous essayer d’accomplir.
Et puis tout le monde n’était pas sur la même longueur d’onde à cause des egos. Tout le monde était un peu de son propre côté. Mais quand on place son ego de côté, qu’on le laisse à la maison avec l’intention de venir simplement bosser, ça rend les choses meilleures.
Howard a aujourd’hui bien mûri et a compris les raisons de cet échec. Nul doute qu’il aurait changé beaucoup de choses s’il avait pu aux Lakers. Il a le droit aujourd’hui à une seconde chance chez les Angelinos. Le cadre autour de lui a bien changé, mais l’ambition est la même : le titre.
Mais personne ne sait à quel niveau est Howard actuellement. Pourra-t-il aider les siens lors de cette saison ? Ca reste encore à déterminer. Ses coéquipiers lui font confiance et l’ambiance dans le vestiaire semble saine. On part donc sur de meilleures bases que la campagne de 2012.
Dwight est heureux de revenir. A lui désormais de prouver qu’il a bien changé, et qu’il est prêt à placer l’équipe avant tout.
