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Il aura fallu atteindre le mois de février, mais ça y est ! Draymond Green tient enfin son match référence cette saison. Une réussite que Steve Kerr avait vue venir.
La nuit dernière, les Warriors se déplaçaient chez les Cavaliers. Une affiche qui aurait fait lever les foules si nous étions en 2016 ou 2017, mais qui aujourd’hui provoque un ennui profond. Car malheureusement pour ces deux équipes, loin est l’époque où ils dominaient leurs conférences respectives.
Les Cavs sont aujourd’hui en reconstruction et 14èmes de la conférence Est avec 13 victoires et 37 défaites. En face, les Dubs traversent une saison de transition, marquée par de nombreuses blessures, et sont derniers de la conférence Ouest et de la ligue avec un bilan de 11-39..
Comme bien souvent lors de la décennie précédente, ce sont les Warriors qui l’ont emporté, sur elle score de 131 à 112. Malgré un solide match de Collin Sexton, les Cavs n’ont pas fait grande résistance. En face, D’Angelo Russell (19 points, 7 rebonds, 8 passes décisives) et surtout Draymond Green ont mené la charge. Anecdotique cette saison (8.4 points, 6.3 rebonds, 6.2 passes décisives), l’intérieur des Warriors a livré son meilleur match la nuit dernière.
Il termine à 8 points, 7 rebonds, 16 passes (career-high égalé), 2 interceptions et 2 contres. Le Draymond au four et au moulin auquel nous étions habitués depuis plusieurs saisons s’est réveillé. Et comme par hasard, son équipe l’emporte de près de 20 points…
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Pour Steve Kerr, pas de surprise. Le joueur, hué avant même le début de la rencontre par les fans de la Rocket Mortgage Fieldhouse, était motivé. Et il s’est vengé sur les Cavs.
Probably not a surprise Draymond Green’s best game of the season came in Cleveland. Steve Kerr: “When they booed him pregame, I saw him smiling. He loves to be the villain. Sometimes that’s what it takes to get him going.” pic.twitter.com/8fCj1U1JXB
— Anthony Slater (@anthonyVslater) February 2, 2020
Quand ils l’ont hué à l’introduction des joueurs, je l’ai vu sourire. Il adore être le vilain. Je pense que parfois c’est ce qu’il faut pour le motiver. Il a besoin d’être immergé émotionnellement, et cette salle rappelle beaucoup de souvenirs, et Draymond s’en est nourri.
On connait effectivement le garçon. Il n’est jamais aussi efficace que quand il a un public contre lui. Et au bon souvenir des épiques affrontements en finales face aux Cavs ces dernières années, l’intérieur a fait un carnage.
Rien de bien compliqué avec Draymond Green. Il manque de motivation, de conviction ? Emmenez-le à Cleveland, et c’est reparti !
