puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Dans l’histoire de la NBA, Dennis Rodman est peut-être le personnage le plus divertissant, et d’assez loin. En plus de ses teintures et ses tenues fantasques en-dehors des terrains, il savait aussi se distinguer dessus. La preuve avec cette drôle d’anecdote.
La NBA actuelle à Draymond Green et Dillon Brooks, qui sont deux véritables pestes sur les parquets, la NBA des années 90′ avait Dennis Rodman. Et ces joueurs partagent un profil sportif assez semblable dans le sens où la défense était ou est leur priorité absolue sur le terrain. Alors oui, l’intérieur des Warriors peut aussi faire des passes, le néo-Rockets mettre de loin alors que le Hall of Famer avait une palette inexistante en attaque.
Mais lorsqu’il faut éteindre un adversaire, ils affichent une même hargne de tous les instants et une personnalité évidente. Cela a d’ailleurs causé quelques soucis à la dynastie Golden State, puisque Draymond a aussi tendance à élever la voix avec ses partenaires, voire pire, demandez plutôt à Jordan Poole. De même pour le Canadien, qui a littéralement été viré par les Grizzlies après ses nombreuses facéties en playoffs.
Les phrases lunaires de Rodman sur les terrains
C’est peut-être ce qui distingue l’ancien coéquipier de Michael Jordan des autres. Il était capable d’aller très loin, aussi bien sur les terrains qu’en-dehors, et pourtant il ne laissait jamais ses frasques se mettre sur le chemin de la victoire. Il faut dire qu’il avait une technique de trashtalking qui devait sacrément perturber ses rivaux. Antoine Carr, ancien du Jazz, s’est expliqué auprès de « Scoop B » Robinson :
Dennis Rodman essayait toujours de rentrer dans ton cerveau, et s’il y arrivait, c’était presque mission impossible pour ton équipe. Il ne disait pas forcément grand chose, mais c’était toujours sans queue ni tête. Un jour il m’a appelé sur le terrain et m’a dit qu’il allait se marier. Puis après il a dit qu’il allait se marier à lui-même. J’étais confus.
Dennis Rodman était particulier, même dans son trash-talking. Alors que certains attaquent le jeu ou les familles des adversaires, lui racontait tranquillement sa vie pour perturber et troubler ses attaquants. Et il allait parfois encore plus loin, comme lors des Finales 1998, lorsqu’il a refusé de prendre un rebond parce qu’il était persuadé que Michael Jordan allait marquer… Il était d’une autre planète.
Never forget when MJ shot a free throw during game 6 of the finals vs. Utah and Rodman didn’t need to watch Mj shoot, instead he was trash talking fans and saying « It’s MJ, why try rebound? » 😂😂 pic.twitter.com/HYkoaCJiFi
— Bulls Nation (@BullsNationCP) August 23, 2021
N’oubliez pas le match 6 des Fnales contre Utah, quand Rodman n’a même pas regardé Jordan prendre son lancer, et a dit à un fan : « C’est Jordan, pourquoi se battre au rebond ? »
Dennis Rodman était sur les terrains pour s’amuser, alors il n’hésitait pas à dire tout ce qui pouvait lui passer par la tête. Et honnêtement, que répondre à un garçon comme ça qui se lance dans des tirades si perchées ?
