La saison galère de Boston s’est achevé, et Marcus Smart ne s’est jamais caché. Le pitbull l’a encore évoquée aujourd’hui, prenant aussi le temps de dire pourquoi, selon lui, il est différent.
Aimé du public de Boston, Marcus Smart compte bien s’inscrire encore de longues années dans le Massachusetts. Après une saison plus compliquée que prévue, le joueur était de retour face à la presse pour faire le point. Et il n’y est pas allé par quatre chemins :
Il faut appeler un chat un chat. Oui, nous étions dysfonctionnels.
Selon Smart, il n’y a jamais eu de gros problèmes en dehors des parquets. Les Celtics sortaient ensemble, jouaient aux cartes ensemble… Bref, le groupe vivait bien. Mais la mayonnaise n’a jamais pris sur le terrain, et s’il reconnaît le rôle de Kyrie Irving, ne comptez pas sur Smart pour l’enfoncer :
Soyons clairs. Nous savons tous, moi inclus, le monde entier aussi, que Kyrie n’a pas tenu le standard qu’il aurait voulu tenir. Mais il y a quatre autres gars sur le parquet avec lui, un coach, un staff… On est sensé ne former qu’un. Donc oui, on sait tous que Kyrie n’était pas au niveau de Kyrie, mais il n’était pas seul.
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A titre individuel, Smart a bouclé une saison à un peu moins de 9 points, 3 rebonds et 4 passes de moyenne. Il a surtout continué de se distinguer par son sens du sacrifice défensif, quitte à parfois flopper. Et face aux accusateurs, il a de toute façon trouvé la parade, non sans humour :
La différence, c’est que moi je floppe en défense, tandis que votre joueur préféré, il floppe en attaque !
Voilà qui résume bien le tempérament du joueur, dont on peut imaginer que Boston en aura à nouveau bien besoin. Les recrues Kemba Walker et Enes Kanter ne sont pas franchement connues pour leurs prouesses défensives, et l’attitude pitbull de Smart sera encore une fois bienvenue.
La page est tournée à Boston, et l’ardoise semble définitivement effacée. Reste à écrire une nouvelle histoire, plus brillante, lors de l’exercice à venir.