NBA – « Pourquoi les joueurs portent ça ? C’est pas comme s’il y avait un sniper dans la salle »

Afin d’assurer leur sécurité, les joueurs NBA en font parfois des caisses. Un Hall of Famer avait d’ailleurs abordé cash le sujet il y a quelques années, expliquant ne pas comprendre pourquoi ils allaient aussi loin… Il faut dire qu’il s’agit d’un cas à part avec lui.

Si le jeu a énormément évolué au cours des dernières décennies, ce n’est pas la seule chose qui a changé pour les athlètes NBA. En fait, c’est l’ensemble de leur quotidien qui a été bouleversé au fil du temps, sur le plan vestimentaire par exemple. L’émergence du hip-hop dans les années 90 a notamment poussé les joueurs à s’afficher de plus en plus en vêtement dit « de street », avant la ligue n’impose un dress-code pour être en bord de terrain.

Autre élément à citer dans ce domaine, la prévention des blessures qui est aujourd’hui devenue fondamentale. La science ayant fait de gros progrès, les basketteurs peuvent avoir recours à quasiment n’importe quelle pratique pour rester en bonne santé, en plus d’être encadré par le staff médical de leurs franchises. Une donné très importante notamment pour les joueurs chroniquement fragiles, et qui peuvent finir à l’infirmerie pour le moindre bobo.

Sauf que par moment, il est arrivé que certains d’entre eux aillent très loin dans une tentative de se protéger, arborant par moment des protections sur le corps. Quelque chose qui échappe complètement à Karl Malone en particulier, qui s’était exprimé sur le sujet il y a une dizaine d’années. D’après l’ancien intérieur du Jazz, tout cela n’était absolument pas nécessaire et il a pour cela utilisé une analogie assez frappante :

Karl Malone cash sur les protections des joueurs

Je ne me soucie pas de vos coudières, de vos genouillères, de tous vos vêtements et de votre armure complète. Pourquoi avez-vous besoin de tout ça ? Nos soldats en ont besoin en Irak et ils font un sacré boulot pour nous. Enlevez tout ça ! On n’a pas besoin de ça. Ce dont j’ai besoin, c’est que vous vous présentiez et soyez prêts à jouer. C’est ça. J’avais un de mes joueurs une fois (il est devenu coach dans les années 2010, ndlr) et il avait une protection qui allait des cuisses au cou.

Je lui ai demandé ce qu’il faisait et il a dit qu’il se protégeait. J’ai dit : « De qui tu te protèges? Il n’y a pas de sniper dans cette salle ! » Sois courageux ! Si tu es blessé, va voir l’entraîneur et et on avisera ensuite. Quand je jouais, si tu arrivais avec un manchon sur le coude, je ne dirais pas ‘je vais t’attaquer’, mais si tu es un animal blessé alors je dois tenter le coup. J’aime bien où nous en sommes, mais débarrassons-nous de tout ça et jouons le jeu, encourageons nos coéquipiers.

On comprend ce que veut dire le Hall of Famer, bien qu’il soit un cas à part. Sur ses 13 premières saisons dans la ligue, le Mailman n’a ainsi loupé que cinq petites rencontres, disposant d’une santé de fer qu’il avait développé à travers un entraînement titanesque. Au total, il n’a terminé que deux campagnes sous les 80 matchs, dont sa dernière qu’il a passée aux Lakers. Réputé pour être ultra-dur, c’était lui qui avait tendance à faire mal aux joueurs d’en face.

Certains athlètes ont parfois versé dans l’excès au moment de se protéger et Karl Malone n’a pas hésité une seconde à pointer cette tendance du doigt. D’un autre côté, lui n’avait vraiment pas à s’inquiéter de finir blessé, ce rôle était généralement plutôt réservé à ses adversaires !