NBA – Le terrible comportement des coéquipiers de Michael Jordan avec lui aux Wizards

Le match fou de Michael Jordan le 31 décembre 2001
NBA (DR)

Revenu au début des années 2000 pour finir sa carrière avec une dernière pige aux Wizards, Michael Jordan a été tout sauf ridicule lors de ses deux saisons passées à Washington. Mais l’aventure s’est terminée en queue de poisson pour Sa Majesté, comme en atteste une décision particulièrement violente de ses coéquipiers…

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Il existe sûrement un monde parfait dans lequel Michael Jordan prend sa retraite définitive sur son tir de légende lors du Game 6 des Finales 1998 face au Jazz. Oui mais voilà : « His Airness » avait des fourmis dans les jambes, et il a choisi de s’offrir un dernier tour de piste à l’approche de la quarantaine du côté de Washington, où il était devenu dirigeant entre-temps.

Sur le parquet, le bilan de cette expérience est contrasté pour MJ. A titre individuel, le numéro 23 a affiché un niveau dingue pour un joueur de 38 à 40 ans, jamais vu jusqu’alors. Mais collectivement, la mayonnaise n’a jamais vraiment pris dans le vestiaire de DC. Le jeu avait changé, les mentalités aussi, et la nouvelle génération détestait tout simplement Jordan. La preuve.

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L’au revoir glacial des coéquipiers de Michael Jordan aux Wizards

Mike Wise, réputé journaliste du Washington Post, a raconté une anecdote saisissante sur le sujet. Et qui ferait presque de la peine pour MJ :

L’une des choses les plus folles que je me souviens avoir entendues ? Elle venait de Wes Unseld (GM des Wizards de 1996 à 2003, ndlr), Dieu ait son âme. Il est maintenant décédé, alors je peux le révéler. Il m’a dit : « Michael a été génial pour la franchise à plein de niveaux. Il a augmenté la valeur de l’organisation, et nous a rendus bien plus respectables. Et pourtant, il a empoisonné le vestiaire ».



J’ai demandé à Wes Unseld comment il pouvait en être sûr. Il m’a répondu : « Lorsque Michael a pris sa retraite, j’ai fait le tour de chaque joueur pour leur demander s’ils voulaient participer à un cadeau de retraite, quelque chose de joli. Ils m’ont tous tourné le dos ». J’ai relancé : « Tous les joueurs, sans exception ? » Unseld m’a répondu : « Unanimement ».

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Cette anecdote corrobore les propos de Jerry Stackhouse, qui idolâtrait pourtant Jordan étant jeune, mais qui garde un bien mauvais souvenir de leur période commune à Washington. Alors comment expliquer ce désamour ? Probablement par un Jordan omniprésent, dirigeant et joueur, par qui tout passait, que le coach Doug Collins écoutait plus que de raison, et dont le leadership « à la dure » repoussait une nouvelle génération. Gilbert Arenas, arrivé l’année d’après, a résumé ainsi :

Quand il était sur le terrain ce n’était pas Michael Jordan le dirigeant, mais Michael Jordan le joueur. Il était prêt à pousser ses coéquipiers et à être compétitif, et une bande de gamins de 19 ou 20 ans, ils ne comprennent pas ça. C’est pour ça qu’ils pleuraient, en mode : « Oh non, s’il nous parle comme ça alors qu’on est coéquipiers, ça va être quoi quand il sera notre boss ? »

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Pas un. Pas un joueur n’a daigné participer au cadeau de retraite de Michael Jordan, qui a visiblement fatigué l’ensemble de ses coéquipiers durant ses deux ans à Washington. De qui est-ce la faute ? Chacun en sera le juge, mais il ne peut qu’être déploré que l’aventure ait pris fin ainsi pour le GOAT…

Michael Jordan NBA 24/24 Washington Wizards

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