NBA – La révélation de Dennis Rodman sur Gregg Popovich : « Il me détestait parce que…

Les légendes NBA Dennis Rodman (gauche) et Gregg Popovich (droite)
NBA (DR) / Kens 5 (DR)

Sacré champion à cinq reprises avec Pistons et Bulls, Dennis Rodman a entretemps fait étape aux Spurs. L’occasion pour lui d’y côtoyer Gregg Popovich durant deux saisons pendant lesquelles le mythique entraineur ne lui a pas laissé une très bonne image.

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Que ce soit à Detroit ou Chicago, il reste encore aujourd’hui considéré comme une légende. Dennis Rodman a en effet marqué l’histoire des deux franchises rivales, avec lesquelles il a remporté pas moins de cinq bagues de champion. Sa carrière ne s’est cependant pas limitée à ces deux expériences et l’a notamment vu poser ses valises à San Antonio. Une période dont il ne garde pas un excellent souvenir.

Le récit incendiaire de Rodman sur les Spurs et Gregg Popovich

Tradé aux Spurs en 1993, Rodman y a rencontré un certain succès sur le parquet. Sur ses deux saisons passées dans l’équipe, il a ainsi terminé à chaque fois meilleur rebondeur de NBA et a même pris part à des finales de conférence en 1995. Or, sa relation plus que tendue avec Gregg Popovich a fini par lui coûter sa place. Dans Cold As Balls, il explique les rapports compliqués qu’il entretenait avec le GM de l’époque :

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Quand je jouais à San Antonio, Gregg Popovich était le GM de la franchise et il ne m’aimait pas du tout. En même temps, je n’étais pas du genre à aller à l’église tous les dimanches. David Robinson m’appelait même « le diable ». Popovich voulait tellement que je me casse de là-bas qu’il m’a envoyé à Chicago en échange de Will Perdue. Il m’a dégagé du genre, « Voilà ton bordel, tire-toi d’ici. »



Un discours que The Worm avait déjà tenu précédemment, lors de son apparition dans l’émission Undeniable de Joe Buck :

Popovich me haïssait du plus profond de son être. Vraiment. Il me détestait parce que je n’étais pas un gars biblique. Là-bas, ils me regardaient tous comme si j’étais le diable. Après ça, j’ai recommencé à faire n’importe quoi parce que de toute façon, ils ne voulaient pas de moi.

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Lassé de cette image démoniaque que lui donnaient coéquipiers et dirigeants, Rodzilla a donc tout fait pour obtenir son départ. Suspendu par ses supérieurs pour insubordination, il a également raté à plusieurs reprises l’entrainement et se montrait totalement désintéressé lors des temps morts. Un juste retour selon lui par rapport à l’injustice qu’il aurait subie à Fort Alamo :

Est-ce que je n’étais pas celui qui a aidé David Robinson a obtenir le titre de meilleur scoreur de la ligue et de MVP ? Est-ce que je n’étais pas celui qui tournait à 19.3 rebonds par match dans votre équipe ? Est-ce que je n’étais pas celui avec qui vous avez remporté 68 foutus matchs en une saison ? Et malgré tout ça, vous ne m’aimez pas ? OK, tradez-moi. Évidemment, ils m’ont envoyé aux foutus Bulls.

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À l’inverse d’autres légendes telles que David Robinson, Tim Duncan ou encore Tony Parker, Dennis Rodman n’a jamais su entrer dans les grâces de Gregg Popovich. Au final, cela lui aura néanmoins permis d’étoffer sa légende avec les Bulls !

Déclarations Dennis Rodman Gregg Popovich NBA 24/24 San Antonio Spurs

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