Un proche de KD cash : « L’Euroleague est plus sérieuse que la NBA. J’ai vu des équipes qui…

La superstar NBA Kevin Durant
NBA (DR)

Par Joël Pütz | Journaliste sportif

À l’image des joueurs issus du Vieux Continent, le niveau de basket-ball pratique sur la scène européenne est devenu de très bonne facture au fil des années, en particulier en Euroleague. Proche de Kevin Durant, le meneur Mike James a d’ailleurs lâché un constat qui ne fera pas plaisir aux fans pro-NBA…

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Ça ne plaira pas à certains Américains, mais le basket-ball voit de plus en plus de joueurs internationaux et notamment européens dominer la scène. Les cinq derniers titres de MVP en NBA sont allés à des athlètes estampillés FIBA, tandis que le dernier first pick de draft fut le Français Victor Wembanyama et qu’il pourrait d’ailleurs bien être imité par son compatriote Alexandre Sarr pour la cuvée 2024.

Parallèlement, la balle orange est de plus en plus populaire sur le Vieux Continent et le jeu qui y est proposé est d’excellente facture, en particulier en Euroleague où s’affrontent les meilleures équipes européennes. Grand ami de Kevin Durant et sous contrat avec l’AS Monaco, Mike James est d’ailleurs revenu sur les différences avec la grande ligue lors d’un entretien avec Kyle Hines :

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Mike James révèle les différences entre la NBA et l’Euroleague

Je dirais que c’est différent… c’est juste un peu plus sérieux pendant la saison régulière qu’en NBA. Parfois, tu as l’impression que les matchs NBA sont un peu plus apathiques, comme ils jouent plus de matchs en peu de temps. Il y a des fois où les superstars se tournent les pouces pendant trois quart-temps et y mettent vraiment du leur une fois le dernier quart-temps arrivé.



En Euroleague, chaque minute est importante. J’ai vu des équipes mener de 10 points et deux minutes plus tard, elles avaient 12 points de retard et tu ne sais pas vraiment ce qu’il s’est passé. Tout le monde se regarde en se disant : « Ils ont commencé à faire des dingueries ». Ils perdent genre trois ballons, quelques tirs à trois points rentrent, puis ils se prennent une faute antisportive, le coach a pris une technique et le match est parti en sucette.

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Je dirais juste que c’est plus sérieux, il y a plus d’intensité. Je pense que l’Euroleague correspondra davantage aux puristes parmi les fans de basket-ball, un basket-ball un peu plus à l’ancienne quoi. Si tu passes juste ton temps à courir et à dunker… Tu verras un peu de ça peut-être, mais pas tant que ça. Tu peux avoir un score de 62-56 dans un très bon match, mais ce n’était pas forcément le plus beau à regarder.

Certains observateurs américains ont beau toujours considérer les prospect européens avec méfiance, force est de constater que la plupart d’entre eux ayant déjà une expérience sur la scène européenne arrivent fin prêts en NBA. Demandez à Luka Doncic qui a fait ses classes au Real Madrid et à qui il n’a pas fallu bien longtemps avant de rouler sur la concurrence, après sa draft par les Mavericks en 2018.

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Avec au moins 82 matchs à disputer par saison sur le calendrier, les joueurs NBA ont parfois tendance à jouer avec le frein à main pour se préserver. Pas de ça en Euroleague selon Mike James, ce qui permettrait justement aux rencontres de gagner en niveau et surtout en intensité.

Déclarations Euroleague Kevin Durant NBA 24/24

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