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Le pivot des Sixers se félicite de la nouvelle popularité de sa franchise mais n’oublie pas les détracteurs qui s’amusaient des longues séries de défaites des Sixers quelques années plus tôt.
Troisièmes de l’Est, prétendants au trône de leur conférence : la saison des Sixers semble être une ascension incontrôlable. C’est donc compréhensible que la franchise de Philadelphie soit devenu l’équipe la plus bankable de la Ligue. Interrogé par NBC Sports, le pivot savoure la nouvelle réussite médiatique de son équipe, mais aussi ses récents succès sportifs. Pourtant, il n’oublie pas ceux qui, quatre ans auparavant, se moquaient de la déchéance de ses coéquipiers.
« Toute la hype autour de nous, je suis en mode « C’est sympa ». Mais où était tout le monde il y a trois ou quatre ans ? (…) Je suis un peu rancunier parce qu’il y a trois ou quatre ans, nous étions la risée de toute la NBA. Maintenant qu’on en est là, tout le monde parle de nous. Je ne pense pas que ça fasse une différence. Sonny Hill me dit toujours : « On ne peut pas être trop haut, on ne peut pas être trop bas, il faut toujours garder son équilibre ».
Une belle revanche pour les Sixers qui ont longtemps tutoyé les méandres de la NBA, mais qui s’imposent désormais comme un candidat crédible aux Finales. Et ce, avec un avenir radieux pour les prochaines années.
