NBA – Les Celtics prêts à payer la luxury tax pour gagner ?

Boston a dû se séparer d’Avery Bradley pour accueillir Gordon Hayward et son salaire, difficile pour les fans, mais nécessaire. Et l’été prochain, l’équipe devra être prête à faire encore plus pour certains joueurs.

Pour signer un joueur avec un montant de 128 millions de dollars sur 4 ans, cela demande forcément des sacrifices. Avery Bradley et ses 8.8 millions de dollars en ont donc fait les frais, un crève-cœur pour les fans.

Ne cherchez pas plus loin le coupable, il s’agit du salary cap. 99.003 millions de dollars pour la saison à venir, et la luxury tax est aujourd’hui de 119.226 millions. Pour Steve Pagliuca (co-propriétaire des Celtics) c’est un « retour vers le futur » :

À une époque, les équipes avaient beaucoup de cap space avec l’augmentation des revenus. Maintenant, on entre dans une période où bien gérer son cap est impératif. C’est un retour vers le futur, où les gens doivent travailler dur pour du cap space.

Car free agent l’an prochain, Isaiah Thomas a gentiment fait passer un message à ses dirigeants il y a quelques jours :

Je suis un joueur max, je mérite le maximum. Mon heure viendra, ils savent qu’ils vont devoir ramener le camion de la Brinks.

Un moyen calme, mais assuré de dire à ses dirigeants qu’ils vont devoir sortir le chéquier l’été prochain. Pas étonnant quand on sait que le meneur ne touche « que » 6,261,395 dollars pour la saison à venir.

Avec potentiellement Isaiah Thomas, les Celtics ont déjà signé deux joueurs au maximum, Hayward donc, mais également Al Horford. La franchise pourrait donc facilement payer la taxe à compter de 2018, comme les Cavaliers par exemple. Et finalement revenir à l’époque Garnett, Allen et Pierce où ils étaient heureux de payer cette taxe, mais ce n’est pas un problème pour le co-propriétaire de recommencer :

Je ne sais pas si c’est inévitable, mais si on sent que cela peut nous aider à remporter un championnat, alors nous le ferons. Nous avons montré par le passé que nous étions prêts à faire ce qu’il faut pour gagner.

Danny Ainge n’est d’ailleurs pas du tout inquiet sur ce sujet :

Tellement de choses peuvent arriver entre aujourd’hui et l’année prochaine. Mais nos propriétaires étaient prêts à payer des taxes dans le passé, et c’est parce que leur objectif est de gagner.

Un joli travail réalisé par Danny Ainge et Michael Zarren, le « cap guru » jusqu’ici concernant le salary cap. On peut donc faire confiance aux propriétaires pour savoir s’ils seront prêts de nouveau à payer des taxes, ou bien alors effectuer des trades pour s’épargner cela.

NBA 24/24

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