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Larry Drew est le nouveau coach sur le banc des Cavaliers. Ce dernier reprend ainsi un lourd fardeau laissé vacant par Tyronn Lue, mais surtout par LeBron James lui-même.
Un de perdu, dix de retrouvés ? Dans l’Ohio, ce genre de dicton est à bannir. Le départ de King James de Cleveland a provoqué une sacrée gueule de bois chez des Cavs qui n’arrivent pas à remplacer leur leader. Pire équipe de la ligue avec une seule victoire en dix matchs, Tyronn Lue viré, des joueurs qui n’en ont que faire de la série de défaites… Les choses vont mal et Larry Drew a déjà une situation périlleuse sur les bras.
L’équipe qui a participé aux finales NBA au cours de ces quatre dernières années et qui a raflé un titre inespéré de champion en 2016 est aujourd’hui totalement changée. Pas besoin d’avoir Bac +8 pour comprendre que tout tenait à la présence de LeBron James, et Larry Drew en est bien conscient.
Larry Drew, who coaches the Cavaliers, says life is rough without LeBron: « When he is gone, it is like, where do you go? » https://t.co/TFRbQIakQI
— NYT Sports (@NYTSports) 2 novembre 2018
« La vie est dure sans LeBron. Une fois qu’il n’est plus là, c’est genre : « où est-ce qu’on va maintenant ? »
Le nouveau coach des Cavs n’a de toutes façons pas d’autres solutions que d’accepter et de faire avec le vide laissé par celui a régné sans partage sur l’Est pendant près d’une décennie.
Interviewé par le New York Times, Larry Drew s’est exprimé sur le vide immense qu’a laissé LeBron en quittant Cleveland.
« Il y avait une totale dépendance à l’égard de LeBron. Une dépendance totale. Je ne parle pas seulement de son talent, mais de toute sa présence. On pouvait le sentir juste lors de son entrée dans le gymnase. Toute l’organisation le sentait et a dû y faire face, même toute la ville. Et c’est là toute la difficulté. »
Peu avant le début de la saison régulière, Tyronn Lue avait déjà été interrogé sur comment serait la vie sans LeBron James à Cleveland. Cet impact, cette présence, cette aura. L’ancien coach des Cavs savait déjà que l’obstacle principal de son équipe cette saison serait de faire sans.
« Tout ce que LeBron a touché s’est transformé en or pour tout le monde. Perdre un gars comme ça, c’est dur, mais on doit changer la culture, et je pense qu’on pourra le faire. »
Désormais congédié du banc de touche, il laisse à Larry Drew un héritage de taille. À la question de savoir si les Cavaliers pourraient se qualifier pour les playoffs, le nouveau coach a répondu :
« Il faudra travailler très dur. Mais je pense que oui. »
Résolument optimiste, voire fou vu le début de saison. Mais tout va si vite en NBA que rien ne doit être considéré comme impossible, surtout dans un Est qui reste ouvert.
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