NBA – Manu Ginobili explique ce qui lui manque (ou pas) dans la ligue

Retraité depuis la fin de la saison 2017-2018, Manu Ginobili continue d’observer de loin l’actualité NBA. Interrogé par ESPN, il parle de ce qui lui manque… et ce qui ne lui manque pas dans le quotidien NBA.

Publicité

Il n’est jamais simple de s’habituer à la vie de retraité quand on a passé 16 années sur le circuit NBA. C’est ce qu’expérimente Manu Ginobili depuis un petit peu plus d’un an loin des parquets.

Interrogé par ESPN, il explique ce qui lui manque de la vie NBA, et inversement.

Ce qui manque le plus c’est le vestiaire, les gars, les repas après les matchs, la préparation, la sensation d’aller sur le terrain et d’être une équipe et de prendre part à quelque chose plus grand que moi.

Ce qui ne me manque pas c’est les voyages, les matchs qui se terminent tard, les back-to-backs, de ne pas pouvoir bien dormir, d’être fatigué. Cette partie-là ne me manque pas du tout.

Publicité

Le quotidien NBA est usant physiquement d’année en année. Les vols incessants aux 4 coins du pays, les matchs parfois 2 soirs d’affilée, les arrivées dans les hôtels en plein de la nuit… Cet aspect de la NBA n’est effectivement pas le plus glamour.

Mais ne jamais être stable, toujours être en déplacement, voir rarement sa famille, cela fait partie des sacrifices à faire dans une carrière NBA. Compréhensible que cette partie du quotidien des joueurs ne manque pas du tout à Gino, « family man » par excellence.

Publicité




Lire aussi | Manu Ginobili se pointe à match en Chine… en perruque

L’Argentin n’aura pas fait tous ces sacrifices pour rien. En 16 années de carrière, il aura eu le temps de remporter 4 titres, d’être sélectionné 2 fois au All-Star Game et de remporter le trophée de meilleur sixième homme de l’année en 2008.

Pionnier du basket argentin et considéré comme un des meilleurs joueurs internationaux de l’histoire, Gino aura passé toute sa carrière avec les Spurs, soit 1057 matchs pour des moyennes par match de 13.3 points, 3.5 rebonds et 3.8 passes décisives.

Publicité

La saison prochaine, les Spurs tenteront de décrocher une 23ème qualification en playoffs d’affilée sous l’ère Popovich. Ce ne sera pas aisé dans une Conférence Ouest incroyablement dense, mais ils ont largement les ressources nécessaires pour y parvenir.

Une nouvelle ère s’installe tranquillement du côté de San Antonio. Les vétérans DeMar DeRozan et Lamarcus Aldridge sont toujours aussi performants et encadrent tous les jeunes talents de l’équipe – Dejounte Murray, Derrick White, Lonnie Walker ou encore Keldon Johnson.

Les Spurs sont loin d’être finis.

Publicité

Manu Ginobili profite de sa retraite bien méritée. Fini pour lui le train de vie épuisant d’un joueur NBA. Il a donné aux Spurs pendant 16 longues années, il peut désormais profiter son après-carrière.

NBA 24/24 San Antonio Spurs

Les dernières actus