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Auteurs de débuts convaincants en pré-saison malgré une feuille de stats quasi-vierge, Vincent Poirier a droit à quelques papiers dans la presse américaine. L’occasion, notamment, de révéler ce qui lui manque le plus en France.
Seulement 6 minutes de jeu et 0 point au tableau d’affichage, mais Vincent Poirier a réussi ses grands débuts en pré-saison NBA. Le Français s’est fait remarquer pour ce pourquoi il était connu en Europe : son côté athlétique qui lui permet de courir des deux côtés de terrain, sa capacité à se battre au rebond et à être efficace en défense. La performance n’a en tout cas pas échappé à Brad Stevens :
Je pense que Vincent a bien joué l’autre soir. Il a joué dur, il était aux bons endroits défensivement, il a bien lu nos défenses. Quand il était sur le terrain, je me sentais bien par rapport à notre défense sur pick and roll, et c’est très important.
Voilà de quoi encourager Poirier à poursuivre dans cette voie, lui qui pourrait bénéficier d’un peu plus de temps de jeu sur les prochaines rencontres afin de confirmer cette bonne impression, et pourquoi pas montrer aussi sa palette offensive. Son coéquipier Grant Williams est lui déjà conquis :
Il communique très bien. Il joue avec beaucoup d’énergie, de vitesse, fait beaucoup de bonnes choses. Il est talentueux et est un rebondeur agressif. J’ai hâte de voir ce qu’il va faire durant la saison.
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En attendant de fouler à nouveau les parquets pour les Celtics, le Français répond aux médias, et notamment à NBC Sports. Il a ainsi évoqué la raison pour laquelle il a immédiatement su que la franchise de Boston était mythique. Ça devrait rappeler quelques souvenirs à certains d’entre vous :
Quand j’ai commencé à jouer à NBA 2K, le match principal était Lakers contre Boston. Voilà comment j’ai su que c’était une grosse, grosse équipe (sourire).
Déjà adoubé par les médias qui louent sa solide maîtrise de l’anglais, Poirier vit une intégration plutôt positive. Mais ne vous-y trompez pas, la France manque tout de même au grand gaillard. Alors, qu’est-ce que l’ancien de Baskonia regrette le plus dans l’Hexagone, à part la famille et les amis évidemment ? La réponse a dû plaire aux Américains :
La baguette (rires). Ouais, la baguette. Je n’ai pas ma baguette tous les matins. C’est différent de Paris, qui est ma ville, où je connais tout, les restaurants etc. Ici, je dois trouver les bons endroits.
On ne doute pas que Vincent Poirier les trouvera, car vu comme il est parti, il pourrait rester un moment du côté de Boston. C’est tout ce qu’on lui souhaite.
