NBA – Quand Bill Russell humiliait ses propres joueurs dans le bus

NBA - Pourquoi Bill Russell vient d'accepter sa bague du Hall of Fame... 44 ans après
(DR)

Illustre légende vivante aux 11 bagues, Bill Russell a aussi un passif plus méconnu de coach. Et à en croire l’anecdote de Kenny Smith, le tact n’était pas son fort.

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Soyons clairs : l’histoire retiendra davantage Bill Russell pour son incroyable impact chez les Celtics dans les années 1960 que pour son passage comme coach à Sacramento à la fin des années 1980.

A la tête de Kings qui étaient alors de véritables losers, l’ancien pivot a jeté son dévolu sur Kenny Smith pour sa première Draft aux commandes de la franchise. Le futur Rocket, issu de North Carolina, a ainsi eu droit à un traitement spécial de la part de la légende : toujours lui coller aux basques.

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Russell obligeait en effet « The Jet » à s’asseoir à côté de lui dans les bus et les avions. Pourquoi ? Pour une raison assez… particulière, que Smith se remémore dans une anecdote hilarante :

Un jour je lui ai demandé : « Pourquoi je dois toujours être assis à côté de vous ? » Bill s’est retourné, et il a pointé les gars du doigt à voix haute, en disant : « Parce que lui c’est un loser, lui c’est un loser, lui c’est un loser, lui aussi, et je ne veux pas que tu t’assois avec eux ».

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Bon, avec de telles stratégies de team-building, pas étonnant que Russell ait été démis de ses fonctions après 58 matchs cette saison-là… Outre cette histoire culte, que Smith ne manque jamais de ressortir sur le plateau d’Inside The NBA, le grand Bill a tout de même pu apporter son savoir :

J’étais si heureux de le rencontrer. Je ne savais pas si je devais l’appeler « Bill », « Coach Russell », « Monsieur Russell »… Il m’a appris l’importance du travail d’équipe, dans la victoire comme dans la défaite.

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J’étais assis à côté de lui 4 heures par jour, et on parlait. Si je m’endormais, il me mettait un petit coup et me disait : « Dors plutôt la nuit, gamin. Ecoute ce que je te dis ».

J’ai écouté toutes ses histoires, et c’était un sentiment formidable.

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Booster le moral des troupes ? Très peu pour Bill Russell, beaucoup plus prompt à carrément dire à la face de ses joueurs qu’ils étaient des ratés. On en rigole encore, mais heureusement que le front office a vite coupé court à l’expérience…

NBA 24/24

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