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Légende vivante de la balle orange, Michael Jordan a su établir des standards assez dingues au cours de sa carrière. Cela concerne aussi le domaine financier, car transposé à l’époque actuelle, son équivalent salaire ferait tourner de l’œil l’ensemble de la ligue !
Plus vraiment besoin de présenter Michael Jordan, de nos jours. Sextuple champion et MVP des Finales, scoreur phénoménal et parmi les plus grands gagnant de l’histoire du sport en général : l’ancien joueur de Chicago a laissé une trace indélébile dans l’imaginaire collectif de la ligue, au point d’être considéré comme le GOAT par énormément de monde.
En plus de tout ça, MJ était également un pionnier en matière de gros salaire. Pourtant, cela n’en prenait pas la direction à ses débuts, compte tenu du salary cap de l’époque. Entre 1984 et 1995, l’ex-Bull n’a ainsi gagné « que » 31 millions en salaire, notamment à travers un deal de 25.7 millions sur 8 ans. Des montants plus qu’honnêtes, mais qui font pâle figure face à ceux d’aujourd’hui.
Tout va cependant changer à partir de la saison 1996-97, lorsque Jordan va user de son statut pour signer un contrat d’un an… pour 30 millions de dollars ! Jamais un athlète NBA n’avait obtenu autant sur une seule campagne. Mais His Airness ne va pas s’arrêter là, puisqu’il va faire encore plus fort l’exercice suivant, avec 33.1 millions pour 1997-98. Un sacré changement de dimension financière !
Au fait, vous vous souvenez du salary cap évoqué plus haut ? À l’époque de la signature du contrat, celui-ci était de… 26.9 millions. Chicago avait donc clairement franchi son seuil afin de garder sa superstar, et n’a pas eu à le regretter. En clair, le salaire de Jordan équivalait à 123% du cap de son équipe. Là où cela devient complètement dingue, c’est quand on transpose ces chiffres à la période actuelle…
En effet, 123% du salary cap en 2020-21 (109.1 millions) équivaudraient à pratiquement 135 millions en salaire sur une année ! Un montant absolument stratosphérique, et même inimaginable de nos jours. À titre de comparaison, LeBron James touchera 44 millions en 2022-23, son plus gros chèque en carrière. Quant à Stephen Curry, il sera le plus gros salaire de la ligue l’an prochain, avec 45.7 millions.
Autant dire qu’on est très loin de l’impact financier de Mike sur son équipe, et qu’on a là une preuve de plus que le n°23 était en avance sur son temps. Si le player empowerment a pu se développer aussi rapidement au cours des dernières années (tout comme le cap salarial), c’est aussi parce qu’il a su marquer la NBA par sa domination sans précédents, quel que soit le domaine. Clairement, la ligue n’en serait pas là aujourd’hui sans Jordan.
135 millions de dollars sur une seule année ? Voilà un montant dont rêveraient l’ensemble des joueurs de basket. On doute néanmoins que cela puisse vraiment arriver un jour ! Sacré MJ…
