Après la frénésie des premiers jours de free agency, quelques agents libres de renom devaient encore décider leur avenir ces dernières heures. C’est ce qu’a fait un multiple All-Star, obtenant au passage un contrat unique dans toute la ligue !
Qui a dit qu’aucune superstar ne garnissait le marché des agents libres cette année ? Certes, les gros noms NBA n’ont pas été ceux qui ont animé le plus les premiers jours de la free agency. En revanche, ils pourraient se placer comme les grands acteurs des jours à venir. L’un d’eux a d’ailleurs déjà lancé les hostilités ce mercredi, en négociant le deuxième plus gros contrat de l’histoire de la ligue !
Bradley Beal rempile aux Wizards et reçoit un bonus XXL
Titulaire d’une player option pour la saison 2022-23, Bradley Beal avait logiquement décidé de la décliner il y a quelques jours. De cette manière, il pouvait bien évidemment choisir de rejoindre l’équipe de son choix, mais aussi prétendre à une énorme revalorisation salariale aux Wizards. C’est finalement pour cette seconde option qu’il a opté, héritant également d’un atout non-négligeable pour la suite de sa carrière :
One contract signed today that stands out is the five-year $251M one for Bradley Beal. Negotiated by Mark Bartelstein of @PrioritySports, the Beal contract consists of a no trade clause. He is the only player in the league to have a true no trade clause.
— Bobby Marks (@BobbyMarks42) July 6, 2022
Un contrat signé ce mercredi qui sort du lot n’est autre que celui de 5 ans et 251M$ paraphé par Bradley Beal. Négocié par Mark Bartelstein de Priority Sports, le contrat de Beal contient une « no trade clause ». Il est le seul joueur de la ligue à disposer d’une véritable clause de la sorte.
Unique détenteur de ce privilège à ce jour, Beal rejoint grâce à lui une liste des plus prestigieuses.
En effet, avant lui, seulement 9 joueurs étaient parvenus à négocier un tel pouvoir, à savoir David Robinson, Dirk Nowitzki, Dwyane Wade, John Stockton, Kevin Garnett, Kobe Bryant, LeBron James, Carmelo Anthony et Tim Duncan. Il faut dire que les conditions pour y prétendre se veulent plutôt sélectives, comme l’a bien rappelé Marc Stein sur Twitter :
Les joueurs doivent dénombrer au moins huit années de service dans la ligue et quatre dans la même équipe pour obtenir une « no trade clause » absolue en NBA.
Grâce à elle, Beal sera donc le seul décisionnaire de son avenir, qu’il souhaite l’écrire à Washington ou ailleurs. Une sacrée preuve de loyauté envers sa franchise, mais aussi un gros risque pris par ses dirigeants, qui n’auront désormais plus l’ascendant dans les négociations le concernant !
Récompensé pour sa fidélité envers les Wizards, Bradley Beal a non seulement fait sauter la banque avec son nouveau contrat, mais également pris en main la suite de sa carrière. Et ça, personne ne peut en dire autant en NBA à l’heure actuelle !