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Toujours détenue en Russie, où elle s’apprête à vivre 9 ans de prison sauf retournement de situation, Brittney Griner a de quoi avoir le moral en berne. Mais la dernière rumeur sur ses conditions de détention pourrait peut-être, au moins un peu, lui remettre le moral. Il s’agirait quoiqu’il en soit d’une bien maigre consolation…
Pour être entrée sur le territoire russe avec une quantité personnelle de cannabis, Brittney Griner a récemment été condamnée à 9 ans de prison. Une sentence disproportionnée, qui s’explique par les relations glaciales entre les Etats-Unis et la Russie, et la volonté de l’Etat russe de se « servir » de la championne WNBA 2014 pour récupérer certains de ses ressortissants dans le cadre d’un échange de prisonniers. Jusqu’à présent, les discussions, bien qu’existantes, ont été infructueuses.
Tout récemment encore, un porte-parole russe a confirmé qu’un échange était tout à fait envisageable. Toutefois, la Russie se montre particulièrement gourmande, et l’administration Biden n’entend pas libérer de trop nombreux criminels ou prisonniers pour ramener Griner au pays de l’Oncle Sam. En bref, la situation est compliquée, mais une (petite) éclaircie pourrait subvenir.
Un régime spécial pour Brittney Griner en prison ?
D’après plusieurs médias américains, il pourrait être possible que l’octuple All-Star WBA soit autorisée à coacher l’équipe de basket féminine en prison. Par le passé, les sportifs russes Alexander Kokorin et Pavel Mamayev avaient également vu leurs conditions de détention être aménagées afin d’accommoder leurs activités sportives. Il serait donc possible que Griner soit l’entraineuse de l’équipe pénitentiaire de l’établissement où elle sera affectée.
Si tel est le cas, il n’y aura bien sûr pas de quoi sauter au plafond. Toutefois, le contact de la balle orange, et le processus gratifiant et intéressant que peut représenter le coaching d’une équipe de prisonnière, pourraient constituer une bouffée d’oxygène à la joueuse du Phoenix Mercury si sa détention devait se poursuivre encore de longues années.
En tout cas, Ivan Melnikov, vice-président de la défense des droits de l’homme en Russie, pousse afin que cette éventualité devienne réalité :
J’espère qu’elle sera envoyée dans un établissement dont le Directeur sera flexible, et qui lui permettra de coacher des basketteuses durant la journée plutôt qu’être une couturière. Les prisonniers sont encouragés à faire du sport, et le basket est une discipline populaire. Je pense que ce serait la meilleure chose pour elle.
Pour l’instant, Griner est détenue dans une prison qui lui permet de bénéficier sporadiquement d’un terrain d’exercice pour pratiquer des activités physiques. Reste désormais à suivre l’évolution de cet inquiétant dossier.
Si rien ne remplacera un retour aux Etats-Unis parmi les siens, Brittney Griner pourrait de nouveau retrouver le contact de la balle orange si la Russie l’y autorise. En espérant, encore et toujours, qu’une libération intervienne le plus tôt possible…
