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Après l’élimination des Spurs suite au Game 7 perdu face aux Nuggets (90-86), DeMar DeRozan s’est retrouvé sous le feu des critiques. Et pour cause : l’arrière des Spurs s’est encore une fois manqué à un moment crucial des playoffs.
Les années se suivent et se ressemblent pour DeMar DeRozan. Le meilleur marqueur de l’histoire des Raptors – ne l’oublions pas – a longtemps été raillé pour son manque de réussite dans les moments chauds des playoffs. Très sérieux en saison régulière, Toronto s’est toujours écroulé en post-season dans le sillage de son leader.
Après deux chokes contre les Nets et les Wizards en 2014 et 2015, les Raptors ont été les souffre-douleurs des Cavaliers de LeBron James pendant trois saisons, avec notamment deux sweeps retentissants. DeMar DeRozan n’a jamais eu les épaules pour mener la franchise canadienne au bout. Cinq désillusions consécutives qui ont convaincu le management de Toronto de se séparer de leur star.
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Nouvelle équipe, nouveau contexte et pourtant même finalité pour le natif de Compton. DeMar DeRozan a été l’ombre de lui-même dans la manche décisive de la série contre les Nuggets : 19 points, 8 rebonds et 6 passes avec un médiocre 7 sur 21 aux tirs. Insuffisant pour guider les Spurs vers la victoire.
San Antonio n’était pas annoncé comme favori, certes, mais les Texans avaient un vrai coup à jouer contre une équipe de Denver inexpérimentée à ce niveau de la compétition. Pourtant le patron sur le terrain, c’était bien Nikola Jokic. Le pivot serbe, pour le premier Game 7 de sa carrière, a posé une ligne de stats très sérieuse (21 points, 15 rebonds, 10 passes) pour guider les siens vers la victoire et un second tour contre les Blazers. Un exemple de leadership à suivre pour DeMar DeRozan
Évidemment, l’arrière all-star n’est pas le seul et unique responsable de cette défaillance des Spurs. Du coach Gregg Popovich, aux autres cadres comme LaMarcus Aldridge ou Rudy Gay, tout le monde a sa part de responsabilité. Ce Game 7 vient tout de même s’ajouter à la longue liste des échecs de DeMar DeRozan en playoffs, qui aura bien du mal à se défaire de cette image de perdant.
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