Alors qu’il avait des chances de rester à Charlotte pour de nombreuses saisons encore, Kemba Walker a décidé de se lancer dans un nouveau défi et s’est engagé du côté de Boston. Le meneur a préféré mettre les choses au clair sur son départ des Hornets.
Il fait partie des meilleurs meneurs de la ligue et était l’un des joueurs les plus courtisés de cette free agency 2019 : Kemba Walker avait de multiples possibilités qui s’offraient à lui. D’abord, celle de rejoindre des équipes comme Utah ou Indiana notamment dans lesquelles il aurait fait figure de leader.
Ensuite, il y avait la possibilité de rester à Charlotte où il est très apprécié et est sans aucun doute le meilleur joueur de la franchise depuis de nombreuses années. Enfin, il y avait la solution Boston qui venait de perdre Kyrie Irving et était donc à la recherche d’un meneur.
Rapidement, l’intérêt des C’s a plu à Kemba qui n’a pas hésité plus longtemps à rejoindre l’équipe de Brad Stevens. D’autant que Utah s’est tourné vers Mike Conley et Indiana va faire confiance à un backcourt composé de Victor Oladipo et Malcolm Brogdon.
Charlotte était dans la course mais n’a pas voulu lui offrir le contrat maximal qu’il pouvait avoir. En étant devenu joueur All-NBA cette saison, Kemba pouvait toucher un contrat de 221 millions de dollars sur 5 ans, ce que les Hornets n’ont pas souhaité mettre puisqu’ils lui ont proposé « seulement » 160 millions sur 5 ans.
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Une déception donc pour le meneur de voir que sa franchise n’était pas prête à égaler l’offre de Boston qui a proposé le maximum. Mais le joueur n’est pas rancunier et comprend avant tout le fonctionnement de la NBA. Il a tenu à le faire savoir à Shams Charania, journaliste de The Athletic.
« Ce n’est pas décevant parce que je comprends l’aspect business des choses. Je ne suis pas en colère contre MJ (Michael Jordan) ou contre la franchise pour quoi que ce soit. Je comprends cela. Il faut regarder des deux côtés. M.J. aurait-il pu dépasser la luxury tax ? Oui, il aurait pu. Mais pourquoi ?
Il faut voir les deux côtés de la chose. C’est ce qui m’a aidé à comprendre que je ne suis plus avec Charlotte. J’aimais Charlotte. J’ai dû changer d’état d’esprit au fur et à mesure que la free agency approchait.
J’avais des priorités et des endroits où je voulais aller et où je ne voulais pas aller si je ne restais pas à Charlotte, et c’est là que Boston est même entré en scène. C’est devenu réel et je me suis dit : « Mon Dieu, je peux vraiment être un Celtic » ».
Les finances de Charlotte n’étaient pas au mieux dernièrement. Nicolas Batum possède toujours un contrat à 25 millions par an alors que Bismack Biyombo, Michael Kidd-Gilchrist, Cody Zeller et Marvin Williams possèdent tous des contrats entre 13 et 17 millions par saison.
Des salaires exorbitants qui ne permettaient pas à Charlotte d’offrir un contrat supermax à Kemba puisque Mitch Kupchak, le GM de la franchise, avait indiqué vouloir rester en dessous de la luxury tax. C’est donc Terry Rozier qui viendra remplacer Walker à un prix élevé de 19 millions par an…
Plutôt incompréhensible de la part des Hornets de ne pas vouloir offrir ce contrat à Kemba Walker, quitte à payer une luxury tax. Il était le joueur qui tenait la franchise à bout de bras. La saison pourrait être très compliquée à Charlotte.