EDF – Avant la finale, la décla cash d’Evan Fournier sur l’Espagne !

FIBA France-Espagne en finale de l'Euro
FIBA (DR)

La finale des championnats d’Europe aura donc lieu entre l’Équipe de France et l’Espagne, deux sélections qui se connaissent par coeur depuis plusieurs années. Evan Fournier a cependant étonné sur le sujet, lors d’une interview avec le Figaro. Cela étant dit, son point de vue se défend.

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Pouvait-il en être autrement ? Après un Eurobasket qui a été le témoin de plusieurs très grosses surprises, ce sont finalement la France et l’Espagne qui vont s’affronter en finale. Les Bleus sont facilement venus à bout de la Pologne en demies, tandis que la Roja s’en est sortie face à l’Allemagne, avec bien plus de difficultés cependant (96-90). On va donc avoir le droit à une réédition de ce duel que l’on peut pratiquement qualifier d’ancestral.

En effet, l’EDF et les Ibériques restent une décennie entière de face-à-faces d’anthologie, se mesurant l’un à l’autre dans les hautes sphères de plusieurs compétitions internationales. Cela a également donné lieu à quelques moments très houleux, mais le respect est là entre les deux nations comme l’a prouvé le sélectionneur espagnol Sergio Scariolo. De manière intrigante, Evan Fournier ne voit pourtant pas de réelle rivalité entre eux, du moins pas aujourd’hui selon ses dires lors d’une interview avec le Figaro :

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Fournier : « Je ne ressens pas trop la rivalité avec l’Espagne »

La rivalité avec l’Espagne concerne davantage les anciens. Vendredi soir, Boris Diaw, on aurait dit qu’il était redevenu joueur. Il voulait mettre son short, ses chaussures et mettre des bras dans les visages. La rivalité est très marquée chez eux, notre coach, les kinés et les intendants. Ils ont vécu beaucoup de moments face à l’Espagne, plutôt mauvais, et ça se ressent chez eux. Nous les joueurs, beaucoup moins.



Thomas Heurtel, Rudy Gobert et moi, on arrive en 2014 et on gagne contre eux. Certes, on perd en 2015, mais ce n’est pas pareil. Je ne suis même pas sûr que, côté espagnol, il y ait une si grosse rivalité chez les joueurs. On est au courant de l’historique, mais je n’ai pas de haine contre eux dans mon cœur.

Une sortie intéressante de la star des Knicks, mais qui est loin d’être erronée. En effet, s’il est incontestable que les deux formations se sont beaucoup affrontées au fil du temps, ce fut moins le cas depuis quelques années. On pourrait même dire que la Slovénie et Team USA ont pris cette place depuis.

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Parallèlement, de nombreux joueurs ayant participé à ces gros duels ne sont plus actifs en équipe nationale : Tony Parker et Boris Diaw d’un côté, les frères Gasol de l’autre par exemple. C’est donc un nouveau chapitre qui s’ouvrent entre les deux nations. Pour en revenir au match qui attend l’Équipe de France, Vavane se montre plutôt confiant, expliquant qu’il ressentait moins d’appréhension à ce stade du tournoi comparé au tour précédent notamment :

J’avais plus d’appréhension en demi-finale parce que j’en ai plus perdu, tout simplement. Je me suis vu passer à côté de grandes choses et ça marque. Quand je suis éliminé pour la première fois avec l’équipe de France en 2014, je passe à côté d’une finale mondiale. L’année d’après, on perd chez nous une demi-finale d’un Euro qu’on était censés gagner. Rebelote en 2019 (au Mondial, ndlr). En finale, il n’y a aucun calcul ni aucun stress à avoir, tu fonces et puis c’est tout.

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Evan Fournier le dit cash, il ne ressent pas forcément une rivalité entre les Bleus d’aujourd’hui et l’Espagne. Cela importe peu de toute manière avant cette finale de l’Euro, puisqu’une seule chose doit être à l’esprit des hommes de Vincent Collet : la victoire.

Déclarations Evan Fournier Les Bleus Les Français (NBA) NBA 24/24

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