NBA – 5 des plus grosses déceptions de la saison

Partira, partira pas, les paris sont dores et déjà lancés du côté de la Nouvelle-Orléans

Certains étaient attendus et n’ont pas confirmé, d’autres ont pris des décisions assez douteuses ou ont écorné leur image : voici 5 des plus grosses déceptions de la saison.

Demain soir, ce sera la dernière nuit de la saison régulière, et tous les regards se tourneront vers les playoffs. c’est l’occasion de revenir sur les déceptions de cet exercice 2018-2019. Entre joueurs et dirigeants, voici 5 des plus grosses déceptions de la saison.

1. L’agitation constante chez les Celtics

5 points qui compliquent la tâche de sCeltics dans leur quête du titre

Finalistes de conférence l’année dernière, et éliminés au bout du match 7 par les Cavs, les ambitions des Celtics cette année étaient très élevées. Malheureusement pour eux, tout ne s’est pas passé comme prévu. Alors qu’ils étaient favoris à la 1ère place à l’Est, ils se retrouvent actuellement en 4ème position avec un bilan de 48-33, bien loin des Bucks. En plus de cela, un premier tour piège les attend face à Indiana. Il semblerait que l’équipe n’ait jamais réussi à se mettre sur la même longueur d’onde. Entre les déclarations ambiguës de Kyrie Irving quant à son avenir, et les tensions dans le vestiaire, comme en témoigne l’accrochage entre Marcus Morris et Jaylen Brown lors d’un temps-mort, l’ambiance n’a jamais été au beau fixe. Une élimination prématurée pourrait avoir raison de ce groupe.

2. Magic Johnson et Rob Pelinka

Réussir à attirer LeBron James lors de l’intersaison a été un très gros coup de la part des Lakers. La suite a cependant été beaucoup moins brillante, à commencer par la construction douteuse de l’effectif autour du King. Exit Brook Lopez et Julius Randle, et bienvenue à Rajon Rondo, Lance Stephenson, Michael Beasley et JaVale McGee. Ce sont des coups signés Magic Johnson et Rob Pelinka, respectivement président et GM des violet et or. Le problème s’est vite posé car l’équipe ne possède aucun joueur fiable derrière l’arc, le meilleur étant Stephenson et ses 37.1% de réussite. La blessure de James à Noël a exposé ces limites et les Lakers n’ont fait que plonger depuis. Pourtant, la formule d’entourer LeBron avec des snipers avait fonctionné, alors pourquoi avoir voulu changer cela ?

À lire également : 127 joueurs de la ligue se prononcent sur le MVP, le GOAT et bien plus

3. Andrew Wiggins

En octobre 2017, Andrew Wiggins avait signé une extension max de 147.7 millions $ sur 5 ans, qui a démarré cette saison. Le problème est que le joueur ne montre aucun signe de progression depuis son année rookie, ce qui est assez inquiétant. Il réalise une saison à 18.0 points, 4.8 rebonds et 2.5 passes mais se montre maladroit (41.0% de réussite au tir, 33.6% à 3-points) et ne justifie pas l’argent investi (il est le joueur le mieux payé de l’équipe). Surtout qu’il ne peut plus de cacher derrière l’excuse Jimmy Butler, qui est parti à Philadelphie en tout début de saison. Karl-Anthony Towns doit se sentir bien seul à Minnesota.

4. La demande de transfert d’Anthony Davis

Comment ternir son image en une décision ? Demandez à Anthony Davis. Auteur d’une saison à 25.9 points, 12.0 rebonds et 3.9 passes, il a informé les Pelicans fin janvier qu’il ne signerait pas d’extension de contrat, et a même demandé explicitement son transfert. L’objectif était évidemment d’atterrir aux Lakers avant la deadline, et le conflit d’intérêt a vite été repéré, puisque son agent Rich Paul est aussi celui de LeBron James. Malgré une offre de Los Angeles qui contenait à peu près tout leur effectif, les Pelicans ont refusé de céder, et Davis a vu son image considérablement ternie. L’intérieur a été copieusement sifflé par le public de New Orleans et la dernière affaire en date remonte à un doigt d’honneur en direction d’un fan (qui n’était pas exempt de tout reproche non plus). Cet été, les rumeurs reprendront de plus belle, surtout avec la draft et Zion Williamson en ligne de mire

5. Les Wizards

Après une 8ème place prometteuse la saison dernière (élimination 2-4 au 1er tour par les Raptors), les Wizards pouvaient nourrir de bonnes ambitions autour de leur backcourt John Wall-Bradley Beal. La signature de Dwight Howard à l’intersaison aurait pu leur permettre de franchir un palier. Mais le pivot n’a joué que 9 matchs cette saison, le dernier le 18 novembre. En plus de cela, les rumeurs de transfert concernant Wall et Beal allaient bon train. La blessure au tendon d’Achille de Wall, qui sera absent jusqu’en 2021, n’a rien arrangé. Ce sera finalement Otto Porter Jr qui fera les frais de cette situation, échangé à Chicago contre Jabari Parker et Bobby Portis. Même si l’équipe joue mieux avec Beal comme option numéro 1, la franchise n’arrive toujours pas à confirmer les espoirs entrevus depuis quelques saisons.

Actualités Basket USA Facebook

Mais aussi : Un robot plus adroit que Stephen Curry ?

NBA 24/24

Les dernières actus