NBA – Un ancien déballe : « La retraite, c’est comme sortir de prison. Les joueurs n’ont pas…

NBA Jayson Tatum, Donovan Mitchell et Lauri Markannen
NBA (DR)

Par Adiel Kalonji | Rédacteur NBA

En moyenne, un joueur NBA passe environ 4 ans dans la ligue. Les plus talentueux d’entre eux peuvent y rester jusqu’à 15 ans, voire un peu plus. Mais comment se passe l’après-carrière sportive avec un tel statut ? Une ancienne superstar a fourni le témoignage de son triste constat.

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Pour la plupart des mordus du sport à la balle orange, le rêve ultime serait d’intégrer un jour la plus prestigieuse ligue des États-Unis. Pour certains, c’est un objectif et pour d’autres, un moyen de survivre. À l’image de Jimmy Butler qui était autrefois un sans-abri, il existe des joueurs qui auraient peut-être connu une vie bien plus compliquée si leur talent ne leur permettait pas d’évoluer en NBA.

D’autres ont au contraire toujours vécu confortablement. Et en plus d’être érigés en tant que stars mondiales, les athlètes de cette ligue profitent de salaires très onéreux. Toutefois, ces avantages ne sont pas éternels, on peut se retrouver déboussolé, et la fortune qu’une carrière peut permettre de bâtir peut se dilapider en très peu de temps une fois que celle-ci est terminée, comme l’a raconté Gilbert Arenas dans Gil’s Arena.

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La vie d’un joueur de NBA retraité raconté par Gilbert Arenas

Je veux dire pour être honnête, c’est difficile. Vous avez été choyé depuis que vous êtes jeune, n’est-ce pas ? AAU, université, lycée, vous avez été mis sur un piédestal. La plupart du temps, quand les gens arrivent en NBA, ils n’ont jamais fait de lessive auparavant. À l’université, quelqu’un faisait leurs devoirs, quelqu’un faisait leur lessive.



La retraite, c’est comme sortir de 10 à 15 ans de prison ou revenir de l’armée. Les joueurs n’ont pas de plan B dans la plupart des cas quand ils ont terminé. On se sent un peu comme Superman pendant notre carrière, tu vois ? Alors quand on a fini, on ne savait pas qu’on allait s’arrêter, alors on essaie de s’entraîner, et puis ça tourne en dépression.

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L’argent n’a plus d’importance à ce moment-là, car la seule chose que cela fait, c’est nous mettre dans le pétrin. Les habitudes de la plupart des gars, ces mauvaises habitudes, les drogues et les jeux d’argent, se produisent généralement lorsqu’ils ont mis un terme à leur carrière parce qu’ils essaient de combler le vide de l’entraînement et des matchs.

Lorsque la réalité vous fait comprendre que vous ne pouvez plus revenir en arrière, on se demande maintenant qui on est. J’étais juste un joueur de basket. Tu te demandes : « Nan, qui es-tu ? » Et tu te réponds à toi-même : « Je ne sais pas, je joue au basket depuis l’âge de 10 ans… » Donc de 10 à 35 ans, ça fait une vingtaine d’années à être basketteur.

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Pour la plupart des gens, être basketteur professionnel c’est mener une vie de rêve. Cependant, le réveil peut virer au cauchemar une fois que votre carrière est terminée, car les habitudes se retrouvent changées et certains retraités peuvent se perdre en chemin, comme expliqué par Gilbert Arenas.

Déclarations Gilbert Arenas NBA 24/24

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