NBA – Le meilleur 5 des joueurs nés en… 1994

A quoi ressemble le meilleur 5 uniquement avec des joueurs nés la même année ? C’est la question à laquelle nous tentons de répondre au travers de cette chronique. Aujourd’hui, place à 1994.

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Chaque Draft, chaque franchise, chaque décennie ont plus ou moins eu le droit à leur 5 majeur ultime. De notre côté, on s’est lancé un petit défi : à quoi ressemble le meilleur 5 en fonction de l’année de naissance des joueurs ?

Petite précision : si certains joueurs ne correspondent pas à leur poste, c’est normal. Nous avons adapté au mieux pour vraiment inclure les 5 meilleurs athlètes de l’année en question.

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Meneur : Elfrid Payton

(DR)

Date de naissance : 28 octobre 1994

Moyennes en carrière : 11.1 points – 4.4 rebonds – 6.6 passes – 45.4 au tir – 30.2% à trois-points – 63% aux lancers-francs (au 8 août 2019)

Choisi en 10ème position de la Draft 2014 par les Sixers, Elfrid Payton ne mettra jamais les pieds en Pennsylvanie. Il est transféré dans la foulée contre Dario Šarić et portera finalement les couleurs du Magic d’Orlando. Lors de sa première année, le joueur montre un potentiel intéressant et est sélectionné dans la All-NBA rookie First Team. Après quatre ans à Orlando où il peine à confirmer à cause, notamment, d’un shoot très moyen, il est transféré contre un pauvre second tour aux Suns au cours de la saison 2017-2018. Il n’y restera que deux mois, filant à la Nouvelle-Orléans l’été suivant. Ce retour aux sources, lui qui est né et a fait son cursus universitaire en Louisiane, permet au jeune joueur de se relancer. Réputé pour être un joueur complet, Elfrid Payton confirme cette saison avec notamment une incroyable série de cinq triple double consécutifs en mars 2019. Avec cette prouesse, il rejoint par ailleurs le club très fermé (avec Michael Jordan, Oscar Robertson et Russell Westbrook) des joueurs ayant enchaîné cinq triple double ou plus. Rien que ça. Il a été récompensé de sa belle saison à l’été 2019 en signant pour 16 millions de dollars sur deux ans avec les Knicks.

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Arrière : Marcus Smart

Inquiétude pour Marcus Smart
ESPN (DR)

Date de naissance : 6 mars 1994

Moyennes en carrière : 9.3 points – 3.5 rebonds – 3.9 passes – 37.2% au tir – 31% à trois-points – 76.4% aux lancers-francs (au 8 août 2019)

Marcus Smart est le genre de joueur avec lequel vous pouvez partir à la guerre. Drafté en 6ème position en 2014 par les Celtics , le pitbull s’est immédiatement fait adopter par le public, friand des joueurs qui se donnent à 200% pour leur équipe. Arrière de formation, Smart peut dépanner à la mène en sortie de banc, même s’il a parfois tendance à un peu sortir de son rôle et à trop en faire si on lui laisse des libertés. Un côté foufou qui pourrait être considéré comme un défaut, mais qui est en réalité l’une des principales qualités du joueur. En effet, il dynamite le banc et se donne sans compter. Cette énergie débordante et sa rage de vaincre viennent, en partie, de sa jeunesse difficile, lui qui est passé à deux doigts de la mort après avoir évité de peu les balles d’un dealer de son quartier. Le basket lui a permis d’éviter de sombrer dans certaines affaires pas très claires. Et cette rage fait de lui un véritable pitbull en défense, un joueur qui ne lâche jamais rien. Il a d’ailleurs été sélectionné cette saison dans la All-NBA First Team. Une juste récompense pour ce guerrier au grand cœur devenu l’âme des Celtics au fil des années. Si sa tendance à flopper peu parfois agacer, impossible de ne pas admirer le joueur et son abnégation sans limites.

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Ailier : Giannis Antetokounmpo

(DR)

Date de naissance : 6 décembre 1994

Moyennes en carrière : 18.8 points – 8.3 rebonds – 4.1 passes – 52.1% au tir – 27.7% à trois-points – 74.2% aux lancers-francs (au 8 août 2019)

Lorsqu’ils ont sélectionné Giannis Antetokounmpo en 15ème position de la Draft 2013, les Bucks ne devaient pas se douter qu’ils avaient réalisé le braquage du siècle. En effet, pour la majorité des gens, Giannis Antetokounmpo est un énième européen au nom imprononçable, voué à cirer le banc. Il est vrai qu’il débarque du Filathlitikos B.C, club grec de deuxième division. Cependant, les Bucks, intrigués par son physique digne d’un héros de la mythologie grecque, décident quand même de miser sur lui. Bien leur en a pris. Au fur et à mesure que les années passent, Giannis ne cesse de progresser. Son physique se transforme de façon impressionnante, sa technique progresse, son QI basket se développe, son shoot devient de plus en plus fiable. S’il était surtout un phénomène physique il y a quelques années, capable d’écraser n’importe quel adversaire osant se mettre sur son passage et de traverser le terrain en 4 ou 5 foulées, il est devenu tout simplement injouable lors de la saison 2018-2019. Couronné MVP, le Greek Freak, qui a grandi dans la misère en Grèce, passant la plupart de son enfance sous les ponts, est une des belles histoires que le sport peut nous offrir. Parti de rien, il est désormais sur le trône de la plus grande ligue du monde.

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Ailier Fort : Julius Randle

(DR)

Date de naissance : 29 novembre 1994

Moyennes en carrière : 15.4 points – 8.9 rebonds – 2.7 passes – 50.2% au tir – 30.7% à trois-points – 72.2% aux lancers-francs (au 8 août 2019)

Après une très solide saison freshman à Kentucky, Julius Randle est sélectionné en 7ème position de la draft 2014 par les Lakers. Malheureusement pour lui, il se blesse dès son premier match, contre Houston, en se fracturant le tibia. Saison terminée avant même qu’elle n’ait vraiment commencé. On a connu mieux comme début dans la grande ligue. Randle va cependant confirmer, saison après saison, tout le potentiel qu’on lui prêtait au moment de sa draft, enfilant les double-doubles comme des perles. Si sa défense a souvent été pointée du doigt, Julius Randle n’en reste pas moins un joueur très complet. Pétri de talent offensivement, il sait presque tout faire près du panier. Seul petit bémol, son tir reste encore trop irrégulier de loin. Son sens du rebond n’est plus à prouver et son jeu de passe se développe d’année en année. Cette palette complète lui a d’ailleurs permis de sortir un triple double historique en sortie de banc lors de la saison 2018-2019. Son très bel exercice aux Pelicans, après ses quatre années passées aux Lakers, a poussé les Knicks à miser sur lui à l’été 2019 en lui offrant un joli contrat de 62 millions de dollars sur trois ans.

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Pivot : Jusuf Nurkić

(DR)

Date de naissance : 23 août 1994

Moyennes en carrière : 11.6 points – 10.4 rebonds – 1.3 contres – 49.1% au tir – 66.6% aux lancers-francs (au 8 août 2019)

Drafté en 16ème position en 2014 par les Bulls, Jusuf Nurkić est transféré le soir même avec Gary Harris aux Nuggets alors que Doug McDermott et Anthony Randolph font le chemin inverse. Lors de la même Draft, les Nuggets sélectionneront aussi… Nikola Jokic. S’ils vont évoluer quelques années ensemble, les Nuggets se rendent bien compte que les deux ours balkans ne peuvent plus cohabiter et que c’est un gâchis de devoir mettre un des deux joueurs sur le banc. Denver décide alors de transférer le Bosnien Jusuf Nurkić à Portland, afin de faire de la place pour Jokic. Nurkić n’a pas besoin de beaucoup de temps pour se rendre essentiel aux Blazers et son entente avec les deux stars, Damian Lillard et C.J. McCollum, saute aux yeux. Capable de jouer au poste, doté de bonnes mains près du panier, bon passeur en plus de la dureté qu’il apporte, le pivot s’éclate aux Blazers. Il s’est cependant gravement blessé en mars 2019 contre les Nets. Résultat : double fracture du tibia-péroné.

Découvrez le 5 de votre année de naissance :

1963 (Jordan)1965 (Pippen)1976 (Duncan)1977 (Pierce)1978 (Kobe)1979 (McGrady)1980 (Ming)1981 (Randolph) – 1982 (Parker) – 1984 (LeBron) – 1985 (Chris Paul)1988 (Curry) – 1989 (Harden)1990 (Lillard)1991 (Kawhi)1992 (Irving)1993 (Davis)1994 (Giannis)1995 (Towns)1996 (Russell)1997 (Fox)

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