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Patrick Beverley n’a pas la réputation du joueur qui sait tenir sa langue. Et cela lui joue souvent des tours, car les réponses ne se font jamais trop attendre. Cette fois, c’est Mike Malone, le coach des Nuggets, qui s’en est pris au meneur.
Le trash-talking fait partie intégrante de la personnalité de Patrick Beverley. Le meneur des Clippers ne se prive jamais dès qu’il a l’occasion de tailler ses adversaires. Récemment, il a jeté son dévolu sur les Nuggets et tout particulièrement Nikola Jokic, qu’il a attaqué de façon complètement gratuite (avec au passage un tacle à Luka Doncic, déjà en vacances).
Les réflexions de Beverley sur le côté « pleureuse » de Jokic et des Nuggets ont d’ailleurs fait réagir. Paul George est allé au soutien de son coéquipier en affirmant qu’il pensait la même chose. Côté Nuggets, le message est un peu moins bien passé. Le coach Mike Malone n’y est pas allé par 4 chemins en parlant de Beverley, à la fin de l’entraînement, selon les propos rapportés par Mark Medina de USA Today.
Nuggets coach Mike Malone on Clippers’ Patrick Beverley saying Nikola Jokic does « a lot of flailing. » Malone: I don’t listen to Patrick Beverley a whole lot. If Kawhi Leonard was talking, maybe I might’ve listened to it. Kawhi is a great player. » https://t.co/RiHeTGocIE
— Mark Medina (@MarkG_Medina) September 8, 2020
Je n’écoute pas beaucoup Patrick Beverley. Si Kawhi Leonard parlait, peut-être que je l’aurais écouté. Kawhi est un grand joueur. Mais il suffit de regarder la feuille de statistiques.
Au moins le message du coach est clair : si tu n’as pas les statistiques qui vont avec tes paroles, inutile de t’écouter parler.
Il est vrai que les stats de Beverley parlent d’elles-même. Le meneur affiches seulement 17 points marqués et 13 rebonds… sur l’ensemble des 3 matchs de la série ! Son retour n’est donc pas des plus flamboyants, lui qui n’avait joué qu’un seul match depuis le 6 août (le Game 1 contre Dallas).
S’il a tendance à se faire remarquer lorsqu’il n’est pas sur le parquet, il en est tout aussi capable lorsque c’est le cas. Sa frustration ne lui a même pas permis de terminer le Game 2, éjecté en toute fin de match. Il n’avait visiblement toujours pas digéré dans la rencontre suivante, au vu de ses reproches envers les Nuggets.
Patrick Beverley est fidèle à sa réputation : il est plus actif hors du terrain que dessus. Sa capacité à agacer les autres n’a pas fini de lui porter préjudice, surtout s’il ne confirme pas lui-même pendant les matchs.
