NBA – Un Warrior avoue l’énorme coup de pouce des arbitres : « c’était fou »

La superstar NBA des Golden State Warriors, Stephen Curry
NBA (DR)

Golden State a littéralement marché sur la ligue, au milieu des années 2010. Or, un ancien de la maison a récemment confessé que les Dubs avaient eu un peu d’aide de la part du corps arbitral ! Et pour le coup, les exemples avancés sont assez édifiants.

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Impossible de passer à côté de la dynastie des Warriors, entre 2014 et 2019. Avec cinq Finales d’affilée et trois titres à la clé, les Californiens ont littéralement marché sur la conférence Ouest et plus globalement sur la NBA, pendant ce laps de cinq ans. On peut notamment évoquer la saison à 73 victoires pour 9 défaites en 2015-16, brisant le record all-time des Bulls de Michael Jordan, ou encore les deux MVPs accordés à la star locale Stephen Curry.

Armés d’une défense de fer, d’un basket collectif léché et d’une avalanche de tirs à trois points, les joueurs de la Baie étaient tout bonnement inarrêtables. Surtout qu’en plus de leurs qualités intrinsèques, ils avaient le droit à de l’aide… des arbitres. Cette déclaration étonnante et choc nous provient de nul autre qu’Andrew Bogut, pivot titulaire de la franchise lors du premier sacre en 2015. Invité d’un podcast, l’ancien joueur a en effet avoué qu’il s’était rendu coupable d’un bon paquet de grosses fautes… mais que les hommes en rayé le laissaient faire !

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Andrew Bogut lucide sur le traitement de faveur envers les Warriors

Une chose qui était folle à propos de ce run, c’était la merde que j’avais l’habitude de commettre sur le terrain, tout le temps. Je savais que si j’étais à Milwaukee, je serais exclu pour six fautes dans le premier quart-temps, mais en jouant à Golden State, quand ils ont commencé à devenir cette équipe d’outsiders qui se construisait, je savais qu’une fois que Steph ou Klay seraient chauds, les arbitres seraient dans le coup.



Je pouvais littéralement donner une claque à quelqu’un alors que Klay venait de marquer trois fois de suite, la foule était debout alors qu’il rentrant son 4ème panier consécutif et je pouvais frapper quelqu’un au visage après un écran, l’assommer et ils ne sifflaient pas. Klay réussissait son quatrième 3, et même les arbitres disaient « Wow » et ignoraient ma faute, c’était fou.

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Puis j’ai été échangé à Dallas pour mettre en place ces mêmes écrans et je me remettais à écoper de 3 fautes dès le premier quart-temps. C’était juste fou, parce que c’étaient les mêmes fautes que j’avais l’habitude de faire aux Warriors.

Rappelons que s’il était un défenseur respecté, l’Australien était également considéré comme un joueur dirty à cause de ses écrans très mobiles. Il a cependant eu l’avantage de jouer aux Dubs à cette époque, ce qui lui a permis de passer entre les mailles du filet.

À l’instar des superstars, les équipes aussi ont parfois le droit à un petit coup de pouce de la part des officiels, qui peuvent se montrer plus coulants sur certains coup de sifflets. GS n’a toutefois pas basé son succès uniquement là-dessus et il ne faut donc en aucun cas remettre en question la réussite des hommes de Steve Kerr, qui ont bel et bien roulé sur la ligue à cette époque. Pour autant, ils n’ont certainement pas refusé ce petit bonus !

Les meilleurs ont souvent le droit à un traitement de faveur, et les Warriors n’ont pas dérogé à la règle. Surtout, Andrew Bogut peut se féliciter d’avoir été au bon endroit, au bon moment… comme il l’explique, il n’aurait pas eu autant de chance autre part.

Déclarations Golden State Warriors NBA 24/24

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