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Dans sa riche histoire, la NBA a vu certaines franchises régner sur leurs concurrentes pendant de longues années, obtenant dès lors leur statut de dynastie. Toutes ont cependant dû redescendre de leur piédestal, plus ou moins brusquement. Coup de projecteur sur 8 séries qui ont marqué la fin de parcours d’équipes mythiques de la ligue.
Minneapolis Lakers vs Syracuse Nationals, 1954
Première dynastie reconnue dans l’histoire de la NBA, celle des Minneapolis Lakers au début des années ’50 a pris fin lors du premier départ en retraite de George Mikan. Criblée de blessures, la « première star de la ligue » est poussée à disputer un Game 7 par les Nationals de Syracuse lors des Finales 1954. Ces derniers ne l’empêcheront malgré tout pas de repartir avec sa 5e bague de champion en l’espace de six ans.
Boston Celtics vs Los Angeles Lakers, 1969
Les Celtics emmenés par Bill Russell ont amélioré les bases instaurées par Minneapolis quelques années plus tôt, avec 11 titres acquis en 13 saisons. Le dernier d’entre eux, obtenu aux dépens du rival historique des Lakers et du duo Jerry West – Wilt Chamberlain, marque la fin du parcours exceptionnel du pivot des C’s, épuisé après trois ans de services en tant qu’entraîneur-joueur.
Boston Celtics vs Detroit Pistons, 1988
Avec trois titres acquis entre 1981 et 1986, les Celtics partagent une fois de plus les rênes de la NBA avec les Lakers. Finalistes en titre en 1988, Larry Bird et ses coéquipiers retrouvent les Bad Boys de Detroit en Finale de conférence. Un groupe sur la voie ascendante, contrairement aux C’s vieillissants, qui s’installera progressivement comme la place forte de l’Est, puis de la ligue toute entière, après sa série victorieuse (4-2).
Los Angeles Lakers vs Detroit Pistons, 1989
Les Lakers de Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar, justement, étaient parvenus à résister à la montée en puissance des Pistons lors des Finales 1988. Un an plus tard, ils retrouvent les mêmes adversaires à ce stade de la compétition, mais déplorent rapidement les blessures de Magic et Byron Scott. L’effectif Purple&Gold, quintuple champion durant les années ’80, ne peut dès lors que laisser sa couronne à Detroit sur un sweep détonnant.
Detroit Pistons vs Chicago Bulls, 1991
Vous connaissez probablement déjà assez bien la musique, retracée dans The Last Dance. Obstacles récurrents sur la route des Bulls de Michael Jordan, les Bad Boys se voient contraints de baisser pavillon face à la star promulguée par la NBA lors des finales de conférence Est 1991. Et les double champions en titre ne le font pas vraiment avec grâce. Sweepés, ils quittent le Palace d’Auburn Hills la tête basse, sans saluer leurs bourreaux.
Chicago Bulls vs Utah Jazz, 1998
Une dernière danse comme on n’en fera certainement plus. Appelés à se séparer à l’issue de la saison, les hommes de Phil Jackson connaissent un exercice tumultueux, rythmé par les scandales médiatiques et le flou entourant l’avenir de Jordan. Un parcours tumultueux qui prend fin dans un Game 6 mémorable au Delta Center, sur un ultime coup d’éclat de His Airness, qui empoche par la même occasion son sixième et dernier titre de champion.
Los Angeles Lakers vs Detroit Pistons, 2004
En termes de saison accidentée, les Lakers du début des années 2000 en connaissent également un rayon. Auteurs d’un Three-Peat mémorable, les Angelinos voient la relation entre leurs deux stars, Shaquille O’Neal et Kobe Bryant, sérieusement s’envenimer. À la limite de l’implosion durant plusieurs mois en 2004, ils accèdent malgré tout aux Finales, dans lesquelles ils figurent comme grands favoris face à Detroit. La suite ? Un violent revers 4-1, et la dislocation du duo de feu avec le trade du Shaq’ à Miami.
Golden State Warriors vs Toronto Raptors, 2019
Les tensions publiques entre Draymond Green et Kevin Durant, les blessures de DeMarcus Cousins, KD qui Klay Thompson… Autant de facteurs qui ont rendu la fin de la récente dynastie des Warriors inévitable. Opposés aux Raptors d’un Kawhi Leonard déchaîné, les hommes de Steve Kerr ne parviennent à accrocher que 2 rencontres, avant de lâcher les armes pour leur dernier match à l’Oracle Arena.
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Comme le dit si bien l’adage, toutes les bonnes choses ont une fin. Certaines dynasties ont ainsi connu un dénouement heureux, tandis que d’autres ne peuvent pas vraiment en dire autant. Leurs conclusions restent quoi qu’il en soit des moments à part entière dans l’histoire de la NBA.
