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Déjà érigé en véritable phénomène mondial, Victor Wembanyama continue de faire saliver les observateurs avec son début de saison canon. Le joueur de 18 ans présente néanmoins une limite immuable, à laquelle il ne pourra pas grand chose selon un analyste vidéo. A moins, peut-être, s’inspirer de Tony Parker et Kevin Durant. Explications.
Victor Wembanyama n’en finit plus de tout emporter sur son passage, et c’est normal. La France commence progressivement à se rendre compte du joyau qu’elle détient, et de nombreux médias généralistes d’habitue peu loquaces sur le basket se mettent à parler matin et soir du phénomène. Il faut dire que Wemby, surnom donné par les Américains et que le principal intéressé a adopté, s’affirme plus que jamais comme le futur talent générationnel de la balle orange.
Après une saison compliquée à l’ASVEL, le Français explose du côté de Boulogne-Levallois, où il s’est établi comme l’un des meilleurs joueurs de Betclic Elite. Sa mini-tournée américaine, stratosphérique, a achevé de le projeter dans une autre dimension, et de faire saliver les Américains à chacun de ses moindres faits et gestes. Bref, le francilien est une star, à 18 ans à peine.
Victor Wembanyama trop frêle, la solution TP et KD
Malgré toutes les éloges qui lui sont formulées, Wembanyama demeure logiquement imparfait, et il en est conscient. Dans un article de l’Equipe, un analyste vidéo de Betclic Elite estime que le futur numéro 1 de la Draft ne pourra pas se transformer physiquement à la manière d’un Giannis Antetokounmpo. Alors que faire ? L’analyste en question conseille à Wemby de se référer à Tony Parker et Kevin Durant, qui ont apprivoisé l’art de dominer malgré un physique relativement frêle à la perfection :
Son seul facteur limitant, c’est que ce ne sera jamais un monstre physique. Mais comme l’ont fait Tony Parker ou Kevin Durant, s’il gagne suffisamment de gainage, il peut développer une capacité à terminer au contact en utilisant l’inertie adverse pour se rééquilibrer. S’il développe ça, il sera inarrêtable. S’il ne l’est pas déjà.
Un axe de travail majeur pour Wembanyama, qui sera confronté à une physicalité redoublée l’année prochaine lors de son arrivée en NBA. TP étant un de ses mentors, et KD un de ses modèles, le prospect devrait ne pas avoir de mal à s’inspirer d’eux.
Malgré tout, et même sans avoir encore ajouté cette corde à son arc, le Français fait déjà figure d’épouvantail indéfendable. Wilfried Yeguete, joueur de Limoges, confirme avec une déclaration flippante pour tous ses adversaires :
« Il faut essayer qu’il reçoive le ballon loin, ou tard, mais son démarquage est assez fascinant. Comme il est aussi à l’aise sans le ballon qu’avec, s’il lui est envoyé à la bonne hauteur, c’est très difficile de l’en priver. Quand il l’a, s’il tire et que tu sautes, tu peux le gêner mais aussi faire faute. Tu peux tenter de le déstabiliser au niveau de la hanche, mais pareil, tu risques de faire faute. Donc s’il rate, c’est parce qu’il rate lui-même, plus que parce que le défenseur le gêne. »
Déjà très fort, Victor Wembanyama sait qu’il doit travailler pour passer aux niveaux suivants, qui lui permettront on l’espère, de s’imposer comme une superstar en NBA. Et de ce point de vue, Tony Parker et Kevin Durant, 6 bagues à eux deux, sont de sacrés modèles !
